[16+] INU NI NATTARA — Moi, quand je me réincarne en clebs

» Critique de l'anime Inu ni Nattara Suki na Hito ni Hirowareta par Deluxe Fan le
01 Avril 2024
Inu ni Nattara Suki na Hito ni Hirowareta - Screenshot #1

Après tant d’années au service de ce site, nombre d’entre vous consultent mes critiques avec l’attente d’une expertise complète et précise sur l’animation japonaise dans toutes ces composantes, qu’il s’agisse d’un commentaire pointu sur l’industrie moderne au regard des dernières séries les plus populaires ou d’une rétrospective historique sur des productions méconnues. J’essaie de m’astreindre à porter un regard ouvert et analytique sur tous les animes, et c’est avec la même exigence que nous allons discuter aujourd’hui de Inu ni Nattara Suki na Hito ni Hirowareta.

Inu ni Nattara raconte l’histoire de Protag-kun, un lycéen ordinaire qui découvre un jour qu’il a été transformé en chiot et recueilli par Karen Inukai, sa camarade de classe dont il est amoureux. Ce qui est surprenant, c’est que Inukai n’a aucun intérêt pour les gens mais adore les chiens. Elle les aime au point de tout leur montrer…

Inu ni Nattara Suki na Hito ni Hirowareta - Screenshot #2Lorsque l’on démarre cet anime, on pourrait croire être tombé sur une production relevant du H dans laquelle on verrait des adolescentes de quinze ou seize ans à moitié nues exhiber leur attributs à l’écran sans la moindre distance. C’est ce sur quoi l’anime débute, mais plus on avance plus on se rend compte que ce n’est qu’une façade ; le récit est en réalité beaucoup plus profond. Malheureusement je ne peux pas spoiler ici, mais vous pouvez me croire lorsque je vous dis qu’il y a bien plus que ce qu’il n’y paraît.

Le récit justement suit Protag-kun dans sa nouvelle vie de chien avec sa maîtresse, et propose une étude intéressante sur la condition animale et notre rapport aux bêtes. Dans la série on constate que Inukai est véritablement proche de son chien, tandis qu’elle est froide et distante avec les humains. Cela dit quelque chose de notre monde moderne où les gens ont plus d’empathie pour leur animal de compagnie que pour leur semblables. Les gens s’offusquent que l’on fasse du mal aux animaux et ne lèvent pas le petit doigt face aux guerres et aux catastrophes qui font souffrir l’humanité. En abordant ces thématiques assez inédites dans l’animation japonaise, Inu ni Nattara est ainsi une production d’une haute valeur politique et sociale.

Inu ni Nattara Suki na Hito ni Hirowareta - Screenshot #3Plusieurs personnages vont intervenir dans la série, chacune avec leur propre apport scénaristique. Encore une fois je ne peux pas spoiler, mais ces personnages amènent des rebondissements spectaculaires dans le scénario qui le rendent palpitant. Moi-même je palpitais en regardant cet anime. C’est rare que je palpite autant en regardant un anime mais là j’étais constamment pris de palpitations intenses.

En terme de réalisation là encore il est difficile de rendre justice à la qualité de cette production sur la base de simples captures d’écran. L’animation c’est un art du mouvement, l’animation ne prend sens que lorsque ça bouge, et du Inu ni Nattara ça bouge beaucoup. Ça bouge vers le haut, ça bouge vers le bas, ça bouge vers la gauche, ça bouge vers la droite. Je n’ai pas grand-chose à dire de plus sur la mise en scène, non pas que ce serait naze et qu’il n’y aurait rien à dire et qu’il n’y aurait aucun style à part pour montrer les gamines dans les positions les plus salaces, bien au contraire, mais je ne peux pas en dire plus pour des raisons évidentes que vous découvrirez par vous-même.

Inu ni Nattara Suki na Hito ni Hirowareta - Screenshot #4De la même manière que Gérard Depardieu rend fier la France, un anime tel que Inu ni Nattara a de quoi rendre fier le Japon. Chaque plan de cette série suinte la fierté des auteurs pour leur travail. J’imagine d’ici la fierté des hommes et femmes qui ont produit cet anime, j’imagine le père de famille qui dépose ses enfants à l’école, et en classe la maîtresse elle demande «dis-moi Enzo ils font quoi tes parents» «Moi mon papa il est médecin» «et toi Léa ils font quoi tes parents» «moi mon papa et ma maman ils sont boulangers» «c’est très bien ça, c’est un beau métier, et toi Takeshi il fait quoi ton papa» «moi mon papa il fait des dessins animés où on voit un clébard qui lèche les tétons d’une adolescente mineure».

Inutile d’en dire plus pour vous vendre Inu ni Nattara, dès que vous commencerez à regarder la qualité vous sautera aux yeux tel le chien qui se jette sur mon maître quand il rentre à la maison en remuant la queue. Vous pouvez croire en mon expérience, j’ai vu toutes sortes d’animes pourris, des trucs obscènes et répugnants, des animes tellement bas de plafond que l’on se demande sérieusement qui a pu consacrer du temps et de l’argent à produire un machin qui n’aurait même pas sa place sur les sites pornos les plus nauséabonds, et Inu ni Nattara ce n’est absolument pas ce genre de série, bien au contraire.

Verdict :7/10
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A propos de l'auteur

Deluxe Fan, inscrit depuis le 20/08/2010.
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