Le thème de l'apocalypse revient très fréquemment dans la japanimation. La plupart du temps, elle est la conséquence de bouleversements climatiques ou d'un cataclysme nucléaire. A Wind Named Amnesia prend le parti de proposer quelque chose de beaucoup plus original : un "vent d'amnésie". Les hommes tombent alors dans la sauvagerie la plus complète, oubliant comment communiquer entre eux autrement que par la violence.
Wataru a renoué avec la civilisation au contact d'un garçon épargné par la catastrophe. A la mort de son jeune professeur, notre héros prend la route au volant de sa Jeep jusqu'au jour où, poursuivi par un robot-sentinelle, il est secouru par une mystérieuse femme elle aussi douée de parole. Le couple décide de voyager ensemble.
Peu inventive et bourrée d'invraisemblances, l'aventure n'est finalement pas très réjouissante. La réflexion sur la "nature profonde de l'homme" aurait pu apporter une valeur ajoutée au scénario mais elle reste malheureusement au stade de simple amorce. Ajoutez à cela une réalisation technique particulièrement datée et vous obtenez un long métrage fadasse à défaut d'être vraiment ennuyeux.
A Wind Named Amnesia est totalement dispensable, même pour les nostalgiques des vieux Madhouse.