Avec un concept aussi débile que celui de cet anime, je ne m’attendais pas vraiment à du grand art, mais j’espérais au moins une bonne tranche de rire face à un humour pas forcément recherché mais quand même présent (façon Bigard)…
Au final, c’est débile, et de mauvais goût, avec des « gags » et des personnages vus et revus cent fois (à part peut-être le directeur aux goûts particuliers, et encore…), le tout sous une couche indigeste de fan service. Les couleurs sont criardes et semblent sorties d’une pochette de feutres fluos, l’animation est médiocre, quant à la bande son, elle est au mieux facile à oublier.
Et bien entendu le scénario (si l’on peut utiliser le terme ici) n’est qu’une succession de situations indépendantes qui sont finalement peu liées entre elles, sauf sur les derniers épisodes ou sans surprise on essaie de faire croire au spectateur que la série va prendre une tournure dramatique… Faut pas nous prendre pour des billes non plus, surtout si c’est pour voir une conclusion pareille.
Bien loin du délire auquel je m’attendais, Akikan est un anime à l’intérêt proche du zéro. A éviter tant que possible.