Entre 2 épisodes de Shingeki no Kyojin (peut-être une des meilleures surprises pour cette année 2013, on verra bien), je cherchais d’autres titres pour passer le temps sans me prendre la tête. En fouillant dans ma wishlist, je me suis souvenu d’Amagami SS que j’avais bien aimé, surtout après le débat enflammé qu’il avait créé lors de sa sortie entre ses défenseurs/détracteurs.
Petit rappel sur l’anime : il ne s’agit pas d’une, mais bien d’une demie douzaine de romances indépendantes les unes des autres. Le seul dénominateur commun est le personnage de Junichi, lycéen qui sort à chaque fois avec une fille différente, comme un reset entre chaque arc. De cette manière, on évite de tomber dans le harem de base et on obtient un traitement plus crédible des love-stories, avec une vraie conclusion.
Cette seconde saison reprend donc chacun des arcs vus précédemment et poursuit le scénario quelques temps après. Globalement, on ne note pas de gros changements par rapport au premier opus. Ce sont toujours les mêmes ingrédients qui sont employés, et chacune des demoiselles possède une fois encore une personnalité propre (quoiqu’un peu clichée), même si celle-ci tend à s’uniformiser quelque peu (rien de grave néanmoins) à force de contact avec le jeune homme. Au final, le but de cette suite est rien moins que d’aller jusqu’à la finalité de ces romances et de « conclure » celles-ci.
C’est peut-être l’un des problèmes de l’anime : alors que la première série essayait (maladroitement) de mélanger les ambiances (comédie, drame, fan-service…), ici on est dans la romance pure presque d’un bout à l’autre. Autant dire que par moment, il a fallu m’accrocher pour suivre l’histoire, surtout qu’une fois encore, les arcs présentent un intérêt inégal selon la demoiselle à séduire.
Bref ce n’est pas une mauvaise série, elle apporte une suite et une conclusion satisfaisante à chaque arc, mais je ne crierai pas au génie non plus. C’est moyen sans plus, et ça ne laisse pas forcément un souvenir impérissable chez le spectateur.