L'histoire d'une nouvelle employé en production dans un studio d'Anime nommé PETIT.
Kuromi (son surnom) est une fille dévouée et motivée par le monde du manga, mais l'organisation chaotique dans le studio va vite la désenchanter.
Heureusement, c'est un manga, et les épreuves (comme motiver tout les dessinateurs à rendre leur dessin à temps) seront surmontées par notre super-productrice.
Les points négatifs: le style graphique est d'un académisme des plus communs, ajoutons une saturation de toutes les mimiques d'exagération émotionnels et d'un rassemblement des clichés les plus attendus dans un studio géré par des mangakas (un directeur insouciant, un beau gosse inutilement zélé, une dépressive qui manque de confiance en soi, un otaku obèse et heureusement une chef d'animation sérieuse et mature).
En somme, rien de surprenant au niveau des rôles ou du décor.
Les points positifs : Le rythme est speed, aussi speed que peut l’être une équipe d’animation à la bourre sur un projet. Personnellement, ce qui m’a donné envie de regarder Kurumi Chan, c’est la curiosité de voir retranscrite cette ambiance en film d’animation. Je peux vous assurer que cette mise en abyme est réussite. Bon, avec son lot d’exagération tout de même. Mais c’est un régale tout frais que nous offre cet anime. Les sensations de proscrination pour le rendu des plans, les interactions entre les différents caractères, la dérision sur le produit animé (scènes réussites par ailleurs pour les besoin de l’histoire et montré aussi que cet anime est réalisé par des pros…pour toucher des pros ?), on est touché par Kurumi qui se plie en 44 pour sa boite.
Donc, voilà, je conseille ce manga à tout ceux qui veulent se lancer dans le monde de l’animation, et encore plus à ceux qui y sont déjà, au moins pour se dire qu’on est normal et que : « ah, ça, ça arrive à d’autre! »
