Je ne raconterai pas l’histoire (préférant en général laisser découvrir les curieux).
Animatrix est un arc en parallèle à la saga Matrix. Et bien que n’appréciant pas le scénario de cette trilogie (complexe du messie hollywoodien, blabla pseudo-méta-physique en analogie avec l’informatique, les promos de Nerd au service d’une surenchère des effets spéciaux bourgeois), Animatrix m’a permis de me réconcilier avec le travail titanesque de cette licence.
Les différents styles graphiques sont charmants, envoutant. Les histoires sont simples et limpides.
J’ajoute même qu’elle rattrape le manque de cohérence littéraire de l’univers filmé.
Ce qu’on apprécie, c’est toute ces volonté talentueuses réunies pour produire une sérié d’anime qui rendra cohérent le tout. La scène du Sprinter, les anomalies de la matrice, la performance esthétique renouvelé par l’équipe de Final Fantasy, en somme un jolie gâteau appétissant.
Pour revenir à une comparaison entre film et anime, les films sont une sorte de distraction visuelle délectable (les scènes d’action inimitable du Matrix Reloaded vous tiennent en haleine) et Animatrix est une sorte de mode d’emploi (sans entrer dans la vulgarisation du scénario) de cet univers, avec en plus une touche de poésie à la fois visuelle et conceptuelle qui sera des plus appréciable pour ceux qui ont ou n’ont pas aimé la trilogie.