Bon soyons franc, il est dans la vie des épreuves que l’on a, que l’on doit affronter. Jennifer disait avant qu’un autre lui emprunte cette phrase : « ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort ». Alors Aoi Umi no Tristia m’a-t-il tué, tel est la question.
Bien sur, si je ponds cette critique, la réponse vous semble évident. Tout juste avez-vous vaguement pensés un moment à une vague forme de vie non palpable revenue du monde des morts afin de se venger des animés trop cruels. Pas loin, mais non j’ai survécu.
De quoi s’agit il ici ? Alors c’est parti pour le show comme dirait un autre philosophe des temps modernes ! Aoi Umi no Tristia nous narre vaguement l’histoire d’un génial inventeur féminin, qui construit des mechas que même Bouygues et Citroën réunis ils te font pas mieux, et qui doit affronter un sinistre personnage féminin (a noter que de toute façon ils sont tous féminins ) qui construit elle aussi des mechas et dont le but est – vous ne le devinerez sans doute jamais – d’occire le dit mecha de notre héroïne. Car bien entendu il y a une trame intense dont le moteur est avant tout psychologique : pourquoi elle est plus belle avec ses long et soyeux cheveux roses ? Mais pourquoi était elle première en classe et moi pas ? Pourquoi tout le monde l’aime et moi pas ? Pourquoi je me prend branlées sur branlées quand je l’affronte…et elle pas ?...etc … Ca c’est ce que dit la vile et infâme méchante pour votre information.
Bien sur la trame scénaristique ne serait être résumée en une ligne. Un seul mot suffirait : « absent ». Et encore je ne cherche pas à user de toute la gamme des euphémismes et autres synonymes qui pourraient qualifier cette horreur. Bref au-delà de ce scénario quelque peu critiquable, il faut s’appesantir sur la trame psychologique.
Je vais m’y attarder un instant, car si je ne le faisait pas je pourrais de suite conclure ma critique, donc je disais : l’aspect psychologique. Force est de constater qu’il existe. En même temps a-t-on déjà vu une série, aussi mauvaise soit elle, n’en comporter nulle trace. Certes non, donc, ce simple argument ne serait servir de couverture à ce vide dantesque de 55 minutes en cumulé et en réel, et 3 heures en subi. Bon revenons à nos moutons : une méchante qui en fait malgré sa capacité de nuisance est une brave fi-fille au final. Une héroïne cruche niaise, culcul, vous comprenez ce que je veux dire, et d’une gentillesse à faire frémir tout bon Saint Bernard qui se respecte. Des personnages secondaires au charisme « débordant » et dont l’utilité est assez…limité.
A noter que ces dits personnages secondaires sont en fait là pour servir dans notre auge la part d’Echii que l’on est en droit de redouter une fois les premières minutes visionnées. Dans le tas, celle qui se ballade toujours moitié à poil, celle qui rêve de frotter le dos (tout en rougissant) de notre cruche d’héroïne, et d’autre personnages féminin, qui eux existent mais ne servent à rien.
Bon alors continuons le carnage : l’animation…. mauvaise, le doublage….exécrable, les couleur… laides….etc.
Bref la lutte entre ces deux personnages féminin pour savoir qui à le mecha le plus fort au monde m’a laissé plus que de marbre.
Parfois l’on dit que si l’on n’arrive pas à apprécier une série comme il se doit, c’est que l’on n’a pas réussi à en pénétrer l’univers…
Bon ben alors disons que celui-ci m’était particulièrement opaque !