Critique de l'anime Aria the Natural (TV 2)

Cette seconde saison reprend les bases de son prédécesseur, à savoir une ambiance détendue et des personnages attachant dans une ville féerique réservant des surprises à chaque coin de rue (ou de canal, Néo-Vénézia oblige…).

On retrouve bien évidemment Akari et ses deux collègues apprenties gondolières, mais alors que la série se concentrait principalement sur ce trio, on assiste cette fois à une multiplication du nombre de personnages secondaire (présents ou non dans la première saison) et de leur implication dans les différentes aventures auxquelles participent les trois demoiselles. On apprend également beaucoup sur leur passé et leur enfance, et même si cela peut sembler inutile à l’évolution d’un hypothétique scénario, cela n’en reste pas moins nécessaire pour permettre de s’attacher à eux.

Loin d’être une simple copie, cette saison explore plusieurs nouvelles voies pour renouveler l’intérêt porté à la série. Ainsi l’amour et les sentiments commencent à montrer (timidement) le bout de leur nez, et l’on sent que ça s’agite plus ou moins dans le cœur des gondolières, même si cela reste encore très discret et sobre.

Autre ajout de taille, et bien plus visible, celui du merveilleux (façon Miyazaki) tout au long de la série : on découvre peu à peu une face jusque là cachée de la ville, et l’on comprend qu’après tout, les humains ne sont pas forcément les seuls à jouer un rôle dans l’ambiance magique qui règne sur la cité des eaux. Cependant, dans ces situations il est difficile de dire s’il s’agit de la réalité ou simplement d’un rêve d’Akari. En tout cas, c’est parfaitement intégré à l’action, et extrêmement plaisant à voir.

Du point de vue technique, on note ça et là quelques améliorations dans l’animation et les graphismes, mais ceux qui ont visionné la première saison seront d’accord pour dire qu’il n’y avait finalement pas grand chose à améliorer tant la qualité des décors et le soin apporté au design des différents personnage étaient grands. Pour les thèmes musicaux, on retrouve les mêmes que précédemment, ce qui est dommage sans être gênant quant à l’appréciation de la série ; un peu de nouveautés auraient été bienvenues.

Au final, cette deuxième saison est encore d’une qualité presque irréprochable, même si les mauvaises langues se plaindront encore du manque d’un réel scénario et d’action. Encore une valeur sûre, mais qui risque de passer trop discrètement derrière d’autres série plus « nerveuses», dommage.