Critique de l'anime Hen Zemi

Hen Zemi est le genre de série qui se destine avant tout à un public amateur d'humour gras et graveleux. Ici pas besoin de faire de manières, de jouer les timorés, on vous balance le tout comme ça vient.

Au début ça surprend un peu, mais une fois le stade du dégoût franchi, les gags deviennent assez banals. Pas vraiment de fil conducteur à suivre, ni aucune intrigue, chaque épisode est prétexte à assouvir un fantasme immoral issu de l'imagination tordue de l'auteur.

Je ne me suis pas lassé, mais heureusement que cette série adopte un format court pour ne pas trop souffrir du manque de renouvellement.

Les protagonistes ont des personnalités variées et je dirais même que c'est sûrement le seul gros point fort de cette œuvre. En fait, je dirais que tout repose sur le plaisir sadique de voir Matsutaka Nanako (jeune fille timide, pure et innocente très clichée,) mise à mal par son entourage constitué de pervers, nymphomanes, fétichistes... Et j'en passe.

Visuellement, le chara design est franchement hideux et dessert bien le côté comique, au détriment du coté ecchi. Il reflète à merveille le fond de cet anime; c'est vulgaire et pas du tout excitant, telle une vieille prostituée boiteuse en fin de carrière.

Je n'ai pas vraiment été conquis donc, comme vous l'aurez compris. Hen Zemi est une sorte de hentai dégueulasse sans les images et sans tentacle (bizarre qu'ils aient oublié ça, d'ailleurs...). Ça reste néanmoins un bon divertissement à faible dose.