Beelzebud, un bébé, un sadique et des attardés.
J’ai abandonné l’anime au 17ème épisode, j’augmenterais donc d’un point la note finale car c’est impardonnable.
Voilà le genre d’anime qui dès le premier épisode s’entrechoc dans ma tête plein de préjugés, comme «ça vole aussi haut que le dernier des dodos unijambiste borgne et enrhumé, qui ne voit pas tellement qu’il court vers le bord de la falaise et qui comprend encore moins qu’il va s’éclater la face sur les rochers » Traduction de ma pensée torturée : le début démarre mal mais on a l‘espoir que le dodo ait un éclair de lucidité et cours dans une autre direction pour ne pas qu‘il éteigne son espèce, comprenez l’enjeu, mais la suite reste quand même assez prévisible… Le dodo est l'absurde, mais l'absurde est aller faire une sieste éternel et le médiocre à pris la relève.
Je disais donc, on démarre mal. Je comprend très bien qu’on utilise tout ce que l’on a en tête pour atteindre le public, ici ça serait pour le faire rire ou sourire, puisqu’il s’agit bel et bien de comédie (avec action bas de gamme pour appâter, mal amené mis à part une ou deux scènes). Dans les animes on a tendance à remarquer que l’humour se lie à l’absurde. Ce qui n’est pas pour nous déplaire, au contraire : il y a par exemple les pokutés dans Haré+Guu, les visions des examinateurs dans Yakitate!! Japan ; accroché à la branche de la falaise il y a la face d’étoile dans Arakawa Under the Bridge ; et dans l’abîme il y a un bébé sur le dos d’un sadique et ce qui ressemble à un cimetière de raté. Dans Beelzebud comme dans de plus en plus d’anime on nous prend pour des abrutis. Les jeunes aiment le stéréotype du pervers, de la brute, du sadique, de la belle blonde mystérieuse ? On nous donne tout ça soyez rassurer, mais dans Beelzebud on cible le summum de l’insoutenable : on a aussi un costaud, homosexuel sur les bords appelé Alain Delon, on a un bébé émettant des petits bruits d’adulte manquant d’un lobe de cerveau, sans parler de la dizaine de cris par épisode (les premiers seulement), on a un ahuri qui ne compte que sur l’argent, etc… L’action, les combats ? Abrutissant. Le scénario ? Distraire le bébé. La musique ? Je ne l’ai pas remarqué. Seul personnage (secondaire) amusant : Kanzaki le fan des briques de lait, même si c’est du déjà vu, dans Gintama par exemple.
L’absurde ne vaut pas grand-chose sans rien d’intéressant à côté. Donc, un énième anime qui est censé répondre à la demande d’un public jeune en mal de bonne références, pour comparer au moins. Pour moi ça ne se regarde pas, mais en théorie ça se regarde puisque cela a quand même été produit.
A éviter.