Produit en 1996, ce film devait à la fois rester fidèle à l'oeuvre originale commencée plus de 20 ans auparavant et correspondre aux progrès scientifiques de l'époque, tout en restant compréhensible pour tout spectateur. C'est pour cela qu'il n'est pas si difficile de deviner d'où vient le problème, mais c'est l'adresse et l'ingéniosité de Black Jack qui sauront étonner. Le style de narration correspond bien au style de narration des années 70 où tout l'univers ne tourne qu'autour d'un personnage. Le film ne manque pas pour autant de quelques messages subtils et d'appels à la réflexion du spectateur.
Avec un style propre de chara design, le rendu est plutôt bon et les musiques variées participent à l'intrigue bien présente tout au long du film. Le cast est assez remarquable, on note la présence de Norio Wakamoto qui annonce un rôle pas si anodin que cela (peut-être le plus intéressant du film ?).
Sans être un chef-d'oeuvre, ce film saura faire passer 90 bonnes minutes à tout Tezuka addicted confirmé ainsi qu'à tout novice d'animation.
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Black Jack (film)
Les records sportifs mondiaux se voient tous pulvérisés un à un lors des Jeux Olympiques. Une nouvelle race d'hommes, les "surhumains", est née. En deux ans, les performances sportives, les découvertes scientifiques, les talents artistiques progressent à un rythme jamais vu auparavant. Mais être un surhumain ne comporte pas que des avantages, c'est là que Black Jack, le chirurgien sans diplôme, intervient.