Critique de l'anime Carried by the Wind : Tsukikage Ran

Ahhh Tsukikage Ran..... une grande histoire d'amour. Mon coeur se sent porter par un bonheur indescriptible et s'emballe devant la beauté de Ran, qui égaille le monde tel un soleil de midi.

Oui, bon, redevenons sérieux. Ran est effectivement d'une grande beauté mais de là à dire que l'animé est bon, je dis stop. L'auteur a lancé un concept unique: "une série, pas d'histoire". Ben oui, il n'y a aucune histoire, aucun fil directeur, aucun scénario. C'est le néant absolu. On ne fait que suivre le quotidien de nos deux héroines. Si vous recherchez un animé au scénario béton, à l'intrigue palpitante, arrétez-vous tout de suite car il n'y a rien de tout ça.

Comme je l'ai dit avant, Ran est une femme comme j'aimerai en voir plus, au charisme éblouissant et à la descente hallucinante. Mais elle ne parvient pas à combler les trous béants de l'histoire. De plus, son duo avec Miao la fait régresser dangeureusement car il faut reconnaitre que la "miss kung-fu" est au sommet du ridicule et entraine Ran dans sa chute.

Le design est très proche des anciens animés tel que Kimagure Orange Road (d'ailleur, Ran ressemble à Sabrina comme 2 gouttes d'eau). Même si l'idée n'est pas déplaisante, on ne peut s'empécher de trouver le style un peu vieillot, voir dépasser. L'auteur a peut-être eu une certaine nostalgie de la vieille école mais de nous jours, on peut s'attendre à mieux. A la fin, c'est carrément insupportable.

En définitive, louper cet animé n'a rien de dramatique car mis à part une héroine séduisante le reste est à jeter aux oubliettes, le tout étant porté par une musique limite inaudible. Je ne peux que mettre 2/10 car c'est vide, terriblement vide (2 point pour l'héroine).