Critique de l'anime Cencoroll (Film 1)

Cencoroll, le Pokemon 2.0.

Cencoroll, c’est une de ces bonnes surprises auxquelles on a droit de temps à autre si on a été sage ou si l’on a supporté sans rien dire 9 épisodes d’Amagami SS en deux jours (je vous laisse deviner lequel des deux dans mon cas).

Court OAV de 25 minutes, l’immersion dans l’univers est immédiate. De part le design général dans un premier temps. Que ce soient les décors ou les personnages, j’ai vraiment accroché à l’ambiance graphique, à mi-chemin entre la Traversée du temps, Tsuritama et l’aquarelle. Ce n’est pas foncièrement ébahissant mais ça reste tout de même très plaisant.

Ensuite du fait du choix qui a été opéré concernant l’histoire. Nous voilà de suite embarqué dans ce monde humain où des créatures étranges apparaissent. Ces créatures semblent se lier avec l’humain qu’elles ont choisi et répondent à leurs ordres. Chacune a son pouvoir propre. Dans le cas du protagoniste principal, la bestiole, nommée Cenco, peut changer de forme à tout moment : voiture, poupée, ciseaux… Durant l’OAV on assiste après la présentation des trois personnages principaux à une lutte entre ce que j’appellerai deux dresseurs, une lutte où l’enjeu n’est pas la satisfaction personnelle mais bien la mort. Il est d’ailleurs amusant de voir en quoi le but recherché tranche radicalement avec l’aspect graphique plutôt mignon.

Pour soutenir cette petite histoire, trois personnages donc dont on n’a pas eu réellement le temps d’apprendre grand-chose si ce n’est cerner leur caractère : autoritaire, flemmard et légèrement masochiste. Clairement, et comme le suggère la fin, tout ce que l’on attend à l’issu des 25 minutes c’est une suite, et pourquoi pas carrément une série car il y a matière à produire quelque chose de fort intéressant.

En bref, une excellente entrée en matière à laquelle il manque une série pour soutenir un intérêt déjà bien piqué.

PS : par contre il faudra qu’on m’explique le rapport entre les paroles de la chanson de fin et l’histoire…