Bon. Et comme il faut bien commencer, voici ma première critique, hourra !!!
...bref.
Donc, Chi's sweet home.
Voilà un anime qu'il est frais ! Un petit chat, une famille japonaise lambda (Yamada, c'est dire) et beaucoup de kawai, comme dirait ma fille (et ma femme, et tout ceux qui l'ont vu). Je ne parlerai pas de l'histoire, il n'y en a pas. L'anime est construit de petits sketches de cinq minutes montrant les tribulations de Chi (le chat, donc), sa découverte du monde, ses peurs et ses joies, tout cela sous un angle comique assez attendu (et j'arrête les parenthèses, promis).
Vous me direz, si vous pouviez, rien de plus banal. Et vous auriez raison. Mais en l'occurence, ça n'est pas un défaut. N'oublions pas que cet anime est avant tout destiné aux enfants, et dans ce cas, mission accomplie. Désolé de reparler de ma fille, mais dès qu'elle rentre de l'école, c'est "Chi! Chi! Chi!" : cible atteinte.
Amateur de japanimation, ça se complique. Couleurs pastels, animation service minimum, histoire niveau zéro, dialogues limite indigents, c'est pas génial tout ça, quand même, mais...
Mais il y a Satomi Koorogi.
Combien d'anime peuvent se targuer de tenir la route uniquement grace à une seiyuu?
Son interprétation de Chi est tellement jouissive qu'elle est finalement presque le seul intérêt, avec la bouille du personnage, de cet anime, et par conséquent la principale raison de cette critique. Devant mon écran et en écoutant son interprétation, je ne peux m'empêcher de l'imaginer dans la salle de doublage, couinant et miaulant, la bouche tordue et les yeux ronds, donner vie à cette petite chatte espiègle en s'amusant comme une folle.
Gloire à Satomi Koorogi ! Gloire aux seiyuu !