Critique de l'anime Colorful

Ne pas mourir idiot, telle était l’argument clé qui m’avait décidé à tenter cette étrange aventure que représente le visionnage de cette série. N’étant de prime abord particulièrement féru de production typée ecchi, mais du coup n’étant pas un grand spécialiste, autant tenter le coup pour voir si je n’avais rien loupé jusque là.

Alors que dire de Colorful sinon que cette série m’a profondément ennuyée par son manque d’intérêt flagrant.

Colorful, c’est l’histoire de multiples voyeurs et / ou obsédés passant leur temps à guetter la moindre paire de froufroux, de culottes à dentelle et autres merveilles de la nature. C’est l’histoire d’un vide intersidéral représentant un univers prétendument comique.

Car premier problème constaté : Colorful ça se veut drôle. Si ! Et heu soyons honnête, de vous à moi, je n’ai toujours pas compris en quoi ça l’était. Alors de deux choses l’une. Soit je suis vraiment imperméable à ce type d’humour, soit ça n’était vraiment pas amusant. Entre les deux mon cœur balance.

Toujours est-il que les multiples péripéties des personnages, du professeur de sport au photographe, ne les rendent en rien sympathiques, ni même antipathiques. C’est d’ailleurs là le drame, on éprouve rien face à tant de médiocrité. Si ce n’est de la pitié à la rigueur.

Les épisodes s’égrènent lentement, terriblement lentement, et cela pourrait être excusable, si ces derniers ne faisaient pas moins de 10 minutes chacun. Le temps est une notion somme toute très relative. 1 heure peut paraître 1 minute et vice et versa. Je ne mentirai pas en disant que Colorful dilue puissamment votre notion du temps.

Quoi d’autre comme qualité non énoncée ? La musique ? Je ne m’en rappelle pas donc au minimum elle n’avait pas grand intérêt. Le dessin ? De mémoire là aussi c’était très moche avec des personnages mal dessinés et ridicules de surcroît, puis des décors d’une inexistence affligeante. Le scénario ? Y en a pas. Les culottes ? Rien à secouer j’suis pas obsédé et en tout cas pas à ce niveau là.

Mouais franchement j’avais rien loupé en fuyant l’ecchi !