D'un intérêt plus que relatif, Corpse Party - Missing Footage est un OAV d'onze minutes seulement, précédant la mini série Corpse Party - Tortured Souls, elle aussi sous forme d'un OAV de quatre épisodes - le tout étant adapté de la franchise de jeux vidéo d'horreur japonais du même nom.
La série / OAV Tortured Souls fait partie des animes les plus sanglants qu'il m'ait été donné de voir. Pour ce qui est de cet OAV, il ne se passe strictement rien. L'accent est toutefois mis sur le ecchi, avec tout ce que cela comprend de scènes compromettantes et de mains baladeuses (durant simplement quelques minutes certes mais compte-tenu de la durée de l'anime ce n'est pas rien).
Cet OAV est inutile au possible. Censé servir de préquel à la série sortie l'an suivant, il n'apporte aucun intérêt supplémentaire à l'histoire découverte dans les autres épisodes. On suit ici une des protagonistes de l'anime principal, sur son chemin pour l'école où vont se dérouler les événements de la série. Et c'est tout. Elle se réveille, essaye de prendre un bain avec son frère (?!), s'habille et part pour l'école, fin de l'histoire. Ou plutôt début de l'histoire. Quand on visionne dans un premier temps les OAV de 2013, puis celui-là, j'aurais aimé dire qu'il est nécessaire de voir les quatre OAV narrant une véritable histoire pour comprendre celui-ci, mais ce n'est pas le cas. Pire, il ne sert strictement à rien de regarder cet anime. Ma critique a pour unique but de vous déconseiller de le visionner, car je ne vois pas sur quels autres détails je pourrais me pencher. Les personnages ne sont absolument pas présentés et nous n'apprenons même pas pourquoi ils se rendent dans cette école maudite en particulier. Ce qui, à mes yeux, aurait été le seul motif de création et de diffusion de cet anime. Dans le même temps, il n'y a aucun intérêt à le visionner avant de commencer la série de 2013.
Je mets tout de même 2 sur 10 car cet OAV a le mérite de se pas s'éterniser et de se terminer au bout d'une dizaine de minutes, plutôt que de pousser le sadisme à l'extrême en le faisant durer le double, voire le triple, comme c'est le cas des quatre autres OAV.