Depuis quelques temps je recherchais un petit space opéra sympa (et sans mécha...) , chose plutôt rare il faut le dire.
Utilisant donc le bon vieux moteur de recherche, je suis tombé sur cette fiche, et, ne me basant que sur le synopsis, me suis lancé dans le visionnage de cette courte série.
J'appréhendais un peu car le synopsis ressemblait au vase clot de Vandread et je voyais déjà le réchauffé de cette série que j'ai vu il y a quelques années (et qui est un bon gachi selon moi mais ça c'est une autre histoire, une autre critique). Astra - Lost in Space (Kanata no Astra en VO), est aussi une série courte, me faisant craindre là aussi un volume trop faible pour un space opéra. Mais je me lançais quand même, n'ayant pas grand chose d'autre à me mettre sous la dent.
Les premières minutes ne m'ont fait que confirmer mes craintes. Gags nuls et/ou enfantins, héroïne et héro balancés en mode cruche pour l'une et en mode débile pour l'autre, le shonen de base quoi avec le relief apparant de l'encéphalogramme de mes ancêtres. C'est dire.
Sauf que voilà. Si cela est vrai pour ces fameuses premières minutes, il n'en va plus du tout par la suite et ce durant les 12 épisodes (dont le premier et le dernier font 3/4 d'heure), avec son début et sa fin, qui est une fin nette et pas un truc laissant un ignoble goût d'inachevé.
Dans le synopsis proposé de la fiche je croyais presque à un reverse harem avec la formule "Huit lycéens et une fille". En fait la fille est une enfant ajouté au groupe. Ce sont donc bien 8 lycéens, filles et garçons, plus la petite, qui partent en voyage scolaire obligatoire qui consiste à vivre par leurs propres moyens sur une planète vierge, nommée McPa, dont chaque citoyen doit prendre part une fois dans sa vie. Une sorte de service militaire mais en mode camps de barroudeurs.
Et en effet, toujours pour reprendre le synopsis, au moment où la navette qui les déposait repart, les laissant seuls sur place, une mystèrieuse sphère les avale pour les recracher... dans le vide spatial à 5000 années lumières de leur point de départ à côté d'un mystèrieux vaisseau abbandonné.
Une fois dedans l'objectif est simple : retourner chez eux.
Sauf que cela ne vas pas être de tout repos et prendra bien sûr beaucoup de temps.
Peut on donc classer ce voyage de 12 épisodes en vase clot comme un space opéra ? Et bien je dirais oui. Il en a l'essence même. Je ne peux pas vous dire exactement pourquoi sans spolier, mais réussir à caler un tel scénario, bourré de plot twist très cohérents, dans cette aventure spatiale fait de Astra - Lost in Space, un mini space opéra de toute beauté.
C'est simple, je viens de les manger d'une traite, tellement l'intrigue est bien menée et sussite chez le spectateur un entousiasme qui le force à vouloir voir la suite, de suite...
Au niveau de la technique, si les vaisseaux ne sont pas forcement magnifiques, les planètes un peu vides et/ou clichées, les couleurs, elles, sont belles et les scènes biens rendues. Le chara design des perso est bien, et bien sûr et surtout, leurs backgrounds liés inévitablement à l'histoire. Auncun personnage est inutile. Les musiques sont pas mal mais je dois dire que j'ai zappé l'op et l'od, trop pressé de voir la suite... Désolé... ^^'
C'est peu d'info en ce qui concerne la forme mais c'est parce que je préfère m'étaler un peu plus sur le fond, qui lui est excellent ! Surtout ne vous arrêtez pas aux premières 5 mn, car elles sont vraiment nazes. Mais la suite mes amis, la suite, m'a littérallement emballé ! Une petite pépite spaciale que je ne dévoilerais pas plus car cela gacherait une intrigue qui prends place dès le premier quart d'heure. Certes on est pas dans un truc ultra compliqué ou vraiment dramatique, mais cette série légère me fait retrouver ce qui me faisait rêver étant gosse quand je voyais un space opéra.
Si vous aimer l'espace, l'aventure, les intrigues, mais sans se prendre la tête avec mille et un mondes et mille et un personnages plus alambiqués les uns que les autres, alors foncez, vous vous régalerez.
Cette critique est un peu faite à l'arrache, à une 01h50 du mat, sans vraiment prendre le temps d'analyser en profondeur cette oeuvre, ayant un oeil qui m'envoie me faire voir et mon hémisphère droit qui a déjà migré vers mon oreiller. Je l'avoue donc honteusement, cette critique n'a en réalité qu'un unique but : proposer une critique à la fiche de cet anime qui n'en a malheureusement pas, afin de vous faire partager ce que je viens de découvrir, cet exellent anime qu'est Astra - Lost in Space...
Sûr ce je pars me coucher et rêver d'étoiles lointaines.