Pour célébrer la quinzième année de diffusion de l’animé Détective Conan à la télévision japonaise, voici une rétrospective des films animés Détective Conan, qui se voudra critique mais aussi pédagogique envers ceux qui ne seraient pas familiers de cet univers (honte à eux). En voiture tout le monde !
Détective Conan le film 10 : Destination Finale
La bande à Conan au grand complet est conviée par un mystérieux client de Kogoro pour résoudre une enquête. Le client offre la possibilité aux gosses de se rendre au parc d’attractions nouvellement ouvert, Miracle Land. Pour cela on leur remet à tous un bracelet VIP qui leur permet de s’amuser gratuitement à volonté.
Sauf si, par hasard, ces bracelets contiennent des EXPLOSIFS prêts à exploser si Kogoro ne résout pas l’affaire, tenant ainsi Ran et les Détectives Boys en otage…
Je vous rassure, ce n’est pas Kogoro le héros du film et ce n’est pas lui qui percera le mystère. C’est bien sûr le petit parmi les grands, le plus beau le plus intelligent, notre héros le Détective Conan !
Ce film se déroule à la manière de 24, puisqu’il s’agira de trouver le coupable en un temps imparti. Alors que Conan et Kogoro enquêtent à l’extérieur, Haibara est chargée par Conan de veiller sur les enfants pour éviter qu’ils ne quittent le parc, ce qui les réduirait en miettes.
Le sujet de l’affaire n’est pas des plus passionnants, il s’agit simplement de résoudre l’énigme qui entoure l’attaque d’un fourgon blindé s’étant déroulé il y a plusieurs années. Ce qui rend le film plaisant, c’est sa haute dose de fan-service.
En effet, en environ deux heures de film vous verrez au moins la moitié des personnages importants de l’univers de Détective Conan, et ça fait du monde. Ils sont tous là : du Kid à Heiji Hattori en passant par l’inspecteur Yokomizo et Eri Kisaki. Un côté catalogue qui fait plaisir au fan mais qui, objectivement, nuit au film. En effet, un certain nombre de personnages n’apparaissent que pour faire acte de présence tant et si bien que leur rôle est limité à une mobilisation inutile de temps de film. Je pense aux inspecteurs Satô et Takagi, qui s’ils m’ont fait rire, n’apportent pas grand-chose. Ce film est aussi le seul où apparaît Saguru Hakuba, personnage particulièrement rare dans Détective Conan (même si en fait… nan je spoile pas).
Là où je fais la moue, c’est en ce qui concerne les scènes d’action, très mal faites. Le film contient notamment vers le troisième tiers une poursuite en moto parfaitement ridicule ; vous voyez un gamin en skateboard, ça vous vient à l’esprit de lui tirer dessus au pistolet mitrailleur ? De même, le combat final contre le coupable est tout à fait incohérent : « je vais rester deux minutes derrière un bout de métal en attendant qu’il ait vidé son chargeur sur moi » « dommage, je suis ambidextre ».
Ce dixième film reste donc un bon Conan, mais il pâtit de quelques improbabilités et raccourcis qui peuvent frustrer sur la longueur. Mais ces défauts s’effacent vite devant le fan-service efficace, et l’ending du film, « ♫ Yuruginai mono Hitotsu » par B’z, groupe que j’ai découvert grâce à l’exceptionnel dix-septième opening de Détective Conan et que j’aime beaucoup (les génériques de Conan sont de toute façon souvent très bons). On peut me vendre n’importe quoi avec un bon ending.
Les plus
- Beaucoup de fan-service
- Enquête dense
Les moins
- Manque deux ou trois explications
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Infos sur l'anime
Détective Conan - Film 10 - Le Requiem Des Détectives
Un mystérieux client contacte Kogoro et veut qu’il emmène avec lui les Détectives Boys dans un parc d’attraction. Sur place, Kogoro et Conan sont pris au piège. Ils doivent résoudre une énigme sous forme d’indice que leur donne le client sous peine qu’a 22 heures, les bracelets VIP de Kogoro, Ran, Conan et des Détective Boys explosent.