L'histoire se passe dans l'univers du jeu vidéo Dragon Age, dont on reconnaitra quelques éléments clé. Néanmoins l'histoire ne semble pas prendre racine sur les événements écoulés durant le jeu DA:O, c'est sans doute plutôt basé sur DA2.
La première chose qui saute aux yeux ici est qu'on est définitivement dans du graphisme en CGI totalement assumé et devrais-je dire omniprésent. C'est assez intéressant à voir, d'une certaine manière, car on voit vraiment bien toutes les qualités et défauts de ce procédé.
Niveau animation c'est sympa, niveau texture ça pique un peu les yeux, au niveau des ombres c'est vilain, parfois ça fait même penser à des bugs graphiques. Niveau expression faciale, c'est pas top du tout, on dirait de mauvais acteurs de film. Il s'en dégage une certaine austérité propre aux vieux jeux vidéos aux moyens technique limités. De fait, on a l'impression de regarder une longue introduction de jeu vidéo datant de 10 ans, mais pas de qualité Blizzard pour être tout à fait honnête.
Bon niveau scénario, ça ne casse pas trois pattes à un canard mais ça se suit, les combats sont pas vilains si on exclue les quelques incohérences. Les personnages sont un peu clichés, l’héroïne est une sorte de bad girl qui nous arrache parfois quelques sourires par sa rudesse. Le rythme de l'animation connait parfois quelques temps mort où ça semble attendre de la part d'un protagoniste une réaction qui n'arrivera jamais. Les gros plans sur les mâchoires de dragons sont nombreux, une sorte de fan-service à l'occidental pourrait-on dire.
Je ne recommande pas trop le visionnage qui s'apparente un peu (beaucoup) à une perte de temps tant le rythme est mal maîtrisé et peine à garder éveillé, si ce n'est pour voir c'est quoi du graphisme numérique bon marché autours de dragon volants et d'animations d'armures chromées éclaboussées de peinture rouge, rythmé par les charges impétueuses d'un ersatz de Lara Croft version médiévale.
