Critique de l'anime Dragon Ball Z 01 - A la Poursuite de Garlic

Premier avis d’un cycle de critiques sur chacun des films/OAVs estampillés Dragon Ball Z, en préparation de la sortie du tout nouvel opus en 2013 !

Quelques petites précisions d’avant lynchage/encensement tout de même. J’utiliserai presque toujours les noms français qui ont été donnés aux personnages, non pas par chauvinisme, mais simplement la faute à un terrible pli pris pendant l’enfance. De même, autre précision, concernant les graphismes cette fois-ci, j’ai eu la chance de voir chacun des 13 films dans leur version blu-ray. De fait, outre le chara-design qui a toujours été assez simpliste, je n’aurai que rarement des remarques à faire sur ce point, les couleurs comme les effets spéciaux étant plutôt bien fichus. Enfin, sachez que chacun des long-métrages sont à prendre indépendamment de la série originale (bien que de nombreux rapprochements sont à faire) pour la bonne raison qu’ils sont impossibles à caser dans le fil de l’histoire (ils possèdent quasiment tous des éléments anachroniques qui nous empêchent de visualiser avec précision à quel moment du scénar principal ils prennent lieu).

Parlons donc du combat de Goku et sa petite bande contre l’affreux Garlic. A mi-chemin entre ce qu’il nous est proposé dans l’arc Piccolo (premier du nom) et le terrible combat contre Radditz, on nous présente donc un nouveau personnage, un namek à première vue, qui s’empare des Dragon Ball dans le but de devenir immortel. La véritable intention de cette vile personne est avant tout de venger son père qui a été châtié par Dieu des années (siècles) auparavant.

Evidemment Goku ne le laissera pas faire, d’autant que lors de sa quête des 7 boules, Garlic n’a pas hésité à kidnapper le jeune Gohan. S’en suit une petite succession de combats entrecoupés de touches d’humour de-ci de-là afin de détendre l’atmosphère tendue entre les opposants. Si les sous-fifres ne proposent pas de vrai challenge, Garlic lui sera l’occasion d’afficher une nouvelle collaboration entre les éternels rivaux que sont Goku et Piccolo (second du nom, tout le monde suit ?).

La fin n’a rien de bien étonnant et pour peu que l’on connaisse la série, je dirai même qu’on la voyait venir au bout de 5 minutes. Mais pris en tant que tel, ben c’était pas si mal à suivre du tout. En effet on se situe encore à une époque où les combats ont ceci qu’ils ne sont pas trop disproportionnés. Ainsi n’est-il pas impossible de voir une rixe à coups de bâton et de sabres. Chacune des échauffourées, lancées par une bande-son énergique que (presque) tout le monde connaît aujourd’hui, ne se règlent pas en trois coups et sont intéressantes à suivre.

En bref, avec son méchant très méchant (rien de bien étonnant pour ce qui a lancé la vague de shonens actuels) et ses combats plaisants, ce premier film augure de l’assez bon pour la suite. Il manque cependant un peu plus de « surprises » dans le déroulement général et un background plus approfondi de Garlic (un flashback n’aurait je pense pas été de trop).