Critique de l'anime Dragon Ball Z 03 - Le Combat Fratricide

Troisième avis de ce cycle de critiques des films/OAVs estampillés Dragon Ball Z, en préparation la sortie prochaine d’un tout nouvel opus en 2013 !

Troisième film donc et autant le dire de suite, à l’instar de son prédécesseur, je ne peux toujours pas dire avoir été pleinement satisfait et ce sur à peu près tous les plans.

Cette fois-ci nous suivons la menace grandissante d’un groupe de malfrats extraterrestres menés par un certain Thalès. Leur but principal ? S’installer sur des planètes regorgeant de vie pour y planter une graine donnant naissance à un arbre qui ronge de l’intérieur cette vie. Je vous laisse découvrir l’intérêt de cet arbre.

Concrètement, sur le format d’une heure ça donne quoi ? Ben un temps très mal géré. Environ la moitié du film est vide de toute forme d’amusement. Pendant cette demi-heure on y voit un remake d’Heidi où Gohan et son père jouent dans la joie et la bonne humeur avec un dragon. On y voit aussi une forêt qui brûle et tous les petits animaux doivent quitter leur habitat. Et ça rend très triste notre enfant prodige qui va demander à Shenron de reconstituer la forêt (non mais sérieux…). Un ennui profond et une overdose de bons sentiments avant que les choses ne commencent vraiment.

Et la seconde partie n’est finalement pas assez consistante pour rattraper ce fardeau qu’était le début. Les combats ? On ne les voit même pas, on sait simplement qu’ils ont lieu. A la place on y voit Thalès obliger Gohan à se transformer en singe et Goku essayer de calmer son fils. Comme s’il n’y avait pas moyen de faire plus intéressant. Et quand baston il y a enfin, celle-ci se règle ent rois coups, un comble pour une série connue pour ces combats à rallonge.

Quant à la structure générale de l’opposition entre les deux groupes, elle se calque au combat Goku/Vegeta de la série originale. Bref rien de bien neuf fort malheureusement, encore ce manque d'ambition déjà détectable dans le second film. Comptons tout de même sur l’inépuisable bande-son qui n’a pas fini de me foutre un bon coup de nostalgie pour me faire oublier l’absence de background (des explications sur Thalès ? D’où vient-il ?...) qui parachève un film sans intérêt véritable si ce n'est fournir une pâle copie de l'éternel rival de Goku.

Encore un long-métrage plutôt décevant en fin de compte. Même note que pour le précédent bien que légèrement supérieur, à croire que le format 1h n’est pas le fort de la célèbre saga. Ce n'est que partie remise.