Sixième avis de ce cycle de critiques des films/OAVs estampillés Dragon Ball Z, en préparation de leur sortie prochaine au format papier et d’un tout nouvel opus en 2013 !
Et bien ma foi, si j’avais su que le conformisme exacerbé du film précédent était en fait au service d’une suite nettement plus intéressante, je ne me serai peut-être pas tant plaint. Suite directe de « La revanche de Cooler », voilà ce que l’on pourrait appeler la revanche de la revanche de Cooler.
L’histoire est encore une fois assez sommaire, rien de bien grave non plus. Cooler, que l’on croyait en train de récupérer de ses coups de soleil suite à la fin du film 5 revient et cette fois, ben il est vraiment pas content. Reconstitué sous forme de robot indestructible, il décide de s’accaparer la nouvelle planète de ces pauvres nameks qui en bavent sacrément. Sangoku ne pouvant évidemment pas le laisser faire se rend sur Namek II histoire de mettre la fessée au méchant Cooler.
Si l’on devait s’arrêter là, le film n’aurait certainement pas grand-chose à offrir. Et ce ne sont pas les décors, tout droit sortis de l’arc Freezer et de Namek 1, qui viendraient me faire mentir. Sauf que voilà, dans la construction générale du film et en termes d’intensité on est clairement à un niveau supérieur.
Déjà un constat qui fait plaisir, les combats ne sentent absolument pas le réchauffé. Mieux encore on a même droit à de toutes nouvelles techniques de différents personnages (Piccolo entre autre, Goku un peu plus tard) et ça doit bien être une première pour les films. Autre point que je souhaitais soulever, l’ensemble des personnages principaux sert à quelque chose, oui oui, même Krilin, ce qui dépareille avec des opus précédents où ils servaient plus de bouche-trou ou touches pseudo-comiques. Enfin, les différentes rixes sont juste excellentes, avec en fond des pistes (parfois inédites) qui savent communiquer ce que l’image représente. Et ce plan à la fin du combat contre Meta-Cooler, ce plan qui vous met une pression pas possible, c'était simplement grandiose.
De plus, Cooler n’a pas perdu en charisme et fait véritablement sentir sa présence à l'écran. Il y a cependant à pointer du doigt une fin qui sort un peu de nulle part et fait passer Goku (entre autre) pour un gars over-cheaté alors même qu’il venait d’en prendre plein la figure quelques minutes auparavant. Cela reste cependant minime en comparaison du plaisir éprouvé sur le reste de la durée.
En bref, un cadre déjà vu et une fin peut être un peu nawak plombent légèrement ce film qui m’a fortement réconcilié avec le personnage de Cooler de par ses combats, sa bande-son et la gestion du format. Du très bon et un 7,5 bien mérité.