Critique de l'anime Dragon Ball Z 09 - Les Mercenaires de l'Espace

Neuvième avis de ce cycle de critiques des films/OAVs estampillés Dragon Ball Z, en préparation de leur sortie prochaine au format papier et d’un tout nouvel opus en 2013 !

Et bien et bien mes amis, quelle surprise fut ce film. Je dois dire que je n’en gardais pas un souvenir impérissable et si je me rappelais très bien de la fin, le reste était pour le moins flou. Cette piqûre de rappel s’est révélée loin d’être désagréable.

Comme d’habitude, un bref rappel du speech de départ. Les événements prennent place après l’arc Cell (et je crois bien que c’est la première fois que l’on peut sans souci placer chronologiquement un film), Goku a laissé la paix mondiale entre les mains de Gohan et a retrouvé ce bon vieux Kaïo. A l’occasion de l’anniversaire de son fils, l’homme le plus riche du monde décide de créer un nouveau tournoi d’arts martiaux aux règles quelque peu différentes et où des centaines de participants viennent tenter leur chance. Parmi eux Gohan , Trunks, Krilin, Piccolo, Tenshinhan et autre Yamcha (personnage le plus inutile de la saga pour ceux qui l’auraient oublié).

A l’issu des phases éliminatoires, les 4 combattants restants sont alors conviés à se rendre chacun dans une zone de combat différente où les attendent des guerriers extraterrestres. Malheureusement pour nos amis, ces guerriers se sont vus remplacés entre temps par un autre groupe d’extraterrestres, infiniment plus coriaces que les originaux. Comme souvent, rien de bien neuf à signaler et contrairement au film consacré à Broly, on retombe dans l’absence de flashback permettant de mieux présenter les opposants (encore et toujours ces explications de Kaïo en plein combat). De fait, ne sachant que peu de choses sur eux, difficile de s’attacher, qui plus est on a connu plus charismatique.

Il ne restait finalement que deux moyens pour ce film de s’en sortir, et il l’a fait haut la main. Premier point : les combats sont vraiment chouettes. Que ce soient les phases éliminatoires ou contre les extra-terrestres, ça bouge, ça se fout dessus, ça souffre, ça n’abandonne pas facilement, bref ça fait plaisir. Qui plus est, Goku n’étant plus là, on met en avant d’autres personnages (c’est le cas de Tenshinhan, grand absent de ces films) et si le cours des choses ne change pas foncièrement grâce à eux, on pourra toujours souligner ce petit côté fan-service bien placé, bien pensé même.

L’autre point c’est l’ambiance générale, ambiance portée par deux points forts (oui, je suis fan des plans dichotomiques). D’un côté la musique, encore et toujours me direz-vous. Mais cette fois ce fut d’autant plus vrai que tout le passage de fin m’a foutu des frissons tellement la BO arrivait à mettre la pression. Ce léger son qui monte peu à peu en force pour atteindre son paroxysme au moment-clef du film, on pourrait presque parler de souffle épique qui s’abat sur nos oreilles. De l’autre côté, aussi surprenant que cela puisse paraître, ce sont les différents décors. 4 zones de combat distinctes, un ciel qui vole en éclat, paysage urbain ou campagnard, enfantin ou infernal, l’alternance entre ces zones se fait bien, et donne un petit cachet bienvenu, ce qui m'a semblé être une première pour ces films.

Nous avons donc là un film qui vaut avant tout pour ses combats fort bien menés, dont seuls quelques éléments rappellent la saga principale, bénéficiant d’une bande-son excellente mais ne proposant ni background ni histoire bien passionnante : 6,5.