Dixième avis de ce cycle de critiques des films/OAVs estampillés Dragon Ball Z, en préparation de leur sortie prochaine au format papier et d’un tout nouvel opus en 2013 !
Après Broly, voici Broly II Le retour, et cette fois, il est vraiment pas content. Bon autant le dire, si Broly dans son premier film est présenté certainement comme un des méchants les imposants et charismatiques de l’univers DB, ses suites ont peu à peu cassé cette icone. Cela ne veut pas pour autant dire que le film est mauvais, simplement moins bien.
La petite histoire est encore une fois fort simple. Goten, Trunks et Videl (que l’on voit pour la toute première fois dans cette série de long-métrages) sont en quête des dragon ball dans le but bien établi de 1. faire construire un immense parc d’attraction et 2. offrir des friandises à foison. Bref des raisons d’état qui poussent nos amis à rassembler les fameuses boules.
Evidemment tout ne se passe pas aussi bien que prévu, et après deux/trois mésaventures avec un village paumé dans les montagnes, voilà que se pointe le guerrier ultime, j’ai nommé Broly. Ayant survécu à l’explosion de la planète, il a décidé de venir de lui-même sur Terre dans le but de tuer Goku (malheureusement déjà mort, mauvais timing). S’en suit une descente en enfer pour nos héros.
Bon déjà une remarque qui sortira de mon schéma habituel : c’est la toute première fois, depuis que je me suis lancé dans ce projet de visionnage, que je me fais la réflexion « Whoo pas mal du tout ce décor ! ». Alors je ne sais pas si c’est un manque d’attention passé ou un travail un peu plus approfondi sur la chose mais étrangement j’ai bien été emballé par les backgrounds proposés qui ont en plus la particularité de changer au fil du temps (montagne, lac, volcan…).
Ensuite concernant les combats, c’est un peu le même problème que le premier film avec notre fou préféré : Broly est vraiment à un niveau trop supérieur et nos pauvres saïyens ne peuvent simplement rien faire si ce n’est se prendre des coups, subir et encore subir. Seul Gohan se défend un peu, et encore. Il y a cependant ce thème si particulier qu’on nous ressort à chaque moment difficile et qui sait faire monter la tension, ce thème qui accompagne superbement une fin vraiment chouette et tire un goût moins amer de l'ensemble du combat.
Ce film assurément souffre de la comparaison avec son aîné. Maintenant que l’on connaît la petite histoire du saïyen légendaire, on nous le refourgue sans qu’il n’y ait grand-chose à détailler sur son passé ou ses intentions. Il y a cette cruelle impression de fan-service, histoire de remettre une couche sur un personnage qui a su faire se lever la foule.
Un creux que l’on ressent fortement tout le long et qui est légèrement comblé par un combat inégal, une complicité entre les personnages et quelques pointes d’humour bienvenues.