Critique de l'anime Dragon Ball Z 11 - Attaque super warrior !

Onzième avis de ce cycle de critiques des films/OAVs estampillés Dragon Ball Z, en préparation de leur sortie prochaine au format papier et d’un tout nouvel opus en 2013 !

Après Broly, Broly II :Le retour de Broly, voici Broly III : le retour du retour de Broly ! Si le dixième film sentait un arrière-goût de réchauffé et de fan-service avec le recyclage de ce personnage atypique, là on frôle vraiment l’overdose. A croire que les scénaristes des films sont à court d’idée et prennent n’importe quel prétexte, mettent Broly dans le casting et sortent leur film.

Si les petites histoires étaient peu élaborées jusqu’ici mais faisaient le travail pour que l’on ne s’y ennuie pas trop, ici c’est un trou béant que l’on nous sert. Un ancien rival de Satan le fait amener dans sa demeure pour combattre des bioguerriers parmi lesquels se trouve un certain Broly ramené à la vie grâce à un bout d’ADN. Blablabla Goten et Trunks sont dans le coup, blablabla vont se battre contre Broly, blablabla ça tourne mal.

Pas la peine d’entrer plus dans les détails, la suite on la connaît, les deux jeunes guerriers vont prendre ch… Ah ben non en fait. Et c’est peut-être là la seule source de satisfaction de ce film : je ne sais qui dans le staff a eu la bonne idée de faire briller les fils des éternels rivaux de la saga. Aussi le combat est-il tendu et pas aussi joué d’avance que ça n’a pu l’être par le passé. Ca castagne dur, et c’est surtout l’occasion de voir l’entente parfaite qu’il y a entre les deux enfants. Que ce soit pour faire des bêtises ou se battre, les deux s’entendent à merveille et forment une excellente équipe. Enfin Broly montre-t-il des signes de faiblesse.

Malheureusement, s’il n’y avait pas eu ce mot Broly, peut être que le film serait mieux passé mais là… Après être passé de personnage à histoire avec du charisme à simple personnage plutôt charismatique, le voilà qui devient un « méchant anecdotique au design le plus pourri de l’histoire de la saga ». Si l’on devait faire un portrait de ce BioBroly, cela s’apparenterait à une énorme déjection avec des pieds et des yeux. Ouais…

On a là l’anéantissement total d’un mythe, celui du légendaire super saïyen et ça fait très mal quand on a autant apprécié le premier film. Surutilisé au travers de trois films, on assiste à une déchéance, une chute aux enfers pour une star de l’univers dragon ball. Pas la moyenne pour 45 minutes qui n'ont su me faire vibrer.