Critique de l'anime Dragon Ball Z 13 - L'Attaque du Dragon

Treizième avis de ce cycle de critiques des films/OAVs estampillés Dragon Ball Z, en préparation de leur sortie prochaine au format papier et d’un tout nouvel opus en 2013 !

Et bien nous y voilà, c'est la fin de cette belle série d'OAVs qui m'aura fait remettre le nez dans une saga mythique et qui encore aujourd'hui en a à revendre. 13ème film donc, un des plus réussis qui plus est, un film qui prend plus ou moins la même structure que Broly I.

L'histoire est la suivante : un sorcier a l'air fort malhonnête va convaincre la fine équipe de Goku qu'il serait intéressant d'ouvrir une étrange boîte à musique. Après divers tentatives à la force du bras sans résultat, il est temps de faire appel à Shenron, lui seul pourra régler le problème. Sans même sourciller, ce dernier arrive à ouvrir le fameux coffre et en sort un individu pour le moins étrange. Peu de temps après d'étranges apparitions ont lieu dans la capitale.

Le pitch n'est peut être pas incroyablement emballant, mais il s'avère que ce personnage qui sort de la boîte est à mon avis une très bonne création originale. Impossible de le rattacher à un quelconque autre personnage de l'univers, sa capacité est d'ailleurs totalement inédite et puis il en jette assez. De plus l'intégralité de l'heure passée en sa compagnie est saupoudrée d'un certain mystère dont il faudra assembler les morceaux.

Et c'est là qu'intervient ce fameux parallèle avec la structure de Broly Le super guerrier. Le film est composé en grande partie du développement d'une histoire un peu floue dont on aimerait connaître le fin mot, un combat en milieu de durée pour faire comprendre qu'un danger plane et une fin lancée à grands coups de pouvoirs qui roxxent. Cet agencement assez particulier pour du DBZ fait encore une fois mouche puisqu'il nous laisse le temps de découvrir les personnages, l'ennemi et quelques flashbacks bienvenus viennent remettre le tout en ordre.

Reste que le combat n'était pas foncièrement bon, la faute à mon avis à la taille de l'opposant, trop grande, pour qu'on puisse assister à de vrais échanges. On aura tout de même la chance de découvrir une nouvelle technique mais ça n'empêche que ça manquait d'un peu plus de peps et d'enjeu pour rendre le tout plus en accord avec l'intérêt suscité par l'histoire.

Un treizième opus bon donc, peut être un poil en dessous de ceux qui m'ont fait le plus vibrer mais qui les rejoindra dans la note. Ici s'achève donc le visionnage des OAVs. Cela ne vient pas pour autant mettre fin au cycle de critiques, trois épisodes spéciaux étant encore à passer à la loupe.