Dragon Drive : Ou Comment faire un shonen pour môme, en puisant dans tous les mauvais cliché.
Dragon Drive est de ces mangas aux principes novateurs (de la technologie ET des dragons) mettant en scène un souffre-douleur qui possède le dragon le plus fort de l'histoire (rien que ça). On se retrouve entraîné dans des combats de plus en plus démesurés puis l'apparition d'un concept de coté obscur et d’héroïsme un peu sorti de nulle part. Je vais pas y aller par quatre chemins : Beaucoup d'effets spéciaux pour un résultat a peine potable.
Le charadesign semble vouloir ressusciter "Kenichi, le meilleur apprenti" (ou le trouillard qui devient ultra balèze), la pêche du shonen en moins mais bon, c'est le style qui veut ca. La bande son est soporifique et l'on se demande bien vite ce qui se passe. Seulement voila, le manga alterne lenteur et vitesse fulgurante. Au moment où l'on veux fermer le lecteur, voila une baston qui démarre de nulle part avec des super pouvoirs en-veut-tu-en-voila. Dès que je m'assois, tout s’arrête, comme un oasis imaginaire en plein désert.
Je n'ai pas vraiment aimé, et je me demande encore comment j'ai fait pour l'achever. Pour être bref, courir dans le désert avec une carotte au bout d'un bâton, c'est frustrant, surtout lorsqu'on est endurant. Maintenant, faut aimer le style "Digimon" + "Yu-gi-oh" + "carotte râpée". A bon entendeur...