Le titre putaclic par excellence.
En même temps le mec y tape que des femmes.
Enfin presque.
Eminence of the Shadow, c'est l'Isekai classique, vous savez le truc, le truc de gens qu'assument pas de faire de la vraie fantaisie.
Donc y prennent un gadji ou une gadjo et y le réincarnent dans un univers fantaisistes. Plusieurs genres en sont nés, certains titres frôlent l'excellences mais toujours cette hypocrisie.
D'un récit qu'aurait pu été pur, meilleur, s'il avait sincère dans sa construction.
De vouloir créer un véritable récit fantastique.
Le Crève Gobelin en est témoin.
"A common mistake for beginners.".
Et pourtant, dans cette fange toujours autant désavoué par "l'élite" dont elle accepte les quelques exceptions, les désillusions de Shadow font tâches.
Car sous le joug du trope, pour reprendre le vocabulaire d'actualité, ce récit se veut joueur, gourmant.
Donnant au spectateur un mix d'un attendu depuis longtemps un peu oublié, de la série de fantaisie harémique au protagoniste principal overcheaté ses grands morts, ils ont réussi a rendre un récit dépassé fun, frais, et le comble, intéressant.
Oui, m'sieur dame, une fois regardé, une fois dix épisodes consommés, dans ce moment de doute, de pourquoi même vous avez consommé dix épisodes, de ce truc là, franchement, vous croyiez que vous vous respectiez, vous vous donnez une raison.
Des excuses, y a peut être un bordel, un bidule, une chose, un truc muche.
Y a quelque chose.
C'est pas que du vent !
Ce sentiment plaisant, qui ne peut être justifier par cette réalisation sommaire, cette animation conventionnelle, cette direction musicale quelconque, non, y a quelque chose.
Mais quelle est cette chose ?
Alors que tout est moyen, ou dans une moyenne haute, mais qui est une moyenne de l'attendue, de celui qui veut sortir du lot.
Pourquoi ?
Mais parce que c'est cool, parce que cela ne se prend vraiment pas au sérieux et pourtant cela se prend au sérieux, cela raconte rien et pourtant ça raconte quelque chose, les personnages sont insignifiant et pourtant, et vraiment pourtant, ils sont marrants. On le suit, y a de quoi manger, c'est la foire à la farfouille.
Mais pourquoi tout cela fonctionne, alors que là on est au delà d'un Star Driver, la maid femme chat à lunettes, ninja et mangaka c'est la base !
Parce que le héros de cette histoire est complètement fou.
Oui il est dingue, il est pas rationnel, il est pas sérieux, il est pas cohérent, il est pas classe, enfin il l'est, mais y l'est pas, il est brun, il est bête, il est gênant, en vrai il est vraiment gênant, il joue du piano, aussi du violon, surement, mais plutôt de la contrebasse, il se tatanne, ça y sait faire, il est atomique le mec. Il est... merde quoi, il représente des vrais gens. Il existe des gens comme lui quoi. Qui pensent que la terre est plate.
Cette série c'est une comédie.
Une comédie prestigieuse.
En vrai je mets un bon 8 parce que voilà, le truc y t'emporte, c'est pas tout les bordels qui t'emportent, faut un vrai bordel, un bien qui pue, comme le fromage, pour t'emporter autant. En plus c'est un long cours, un vrai sans interruption, ça a pas de prix. Y a de quoi manger, c'est nourrissant, un vrai burger avec deux steak, tu t'en souviens, et si ça t'a pas connu ça te marque, normal.
Ca faisait longtemps quoi. Mais faut équilibrer quoi.
Il en va de l'honnêteté intellectuel. C'est presque un nanar le bordel, c'est drôle mais on sait même pas si c'est voulu et en plus t'as le bonus tatanne boobies. Il est pas sérieux ce truc. Mais c'est pas fou hein, ça fait pas le café hein.
Mais ça fait du thé.
6.5