Il y a des jours, comme ça, où l'on se dit que l'on aimerait bien se remettre à l'animation; histoire d'occuper ces mornes journées d'été, au coin d'un pot de glace familiale. Dans ces moments là, on se dit qu'il faudrait trouver quelque chose qui puisse nous accrocher suffisamment pour renouer avec le monde oublié de la japanimation, partie intégrante d'une jeunesse plus ou moins lointaine. C'est donc pleins d'espoirs, mais surtout d'attentes, que je me suis tourné vers des franchises que je connaissais, des gages de qualité ou, au moins, pas quelque chose de trop obscure. Lucky Star semble définitivement terminé, Higurashi no Naku Koro ni Kaku n'est encore qu'à l'état de teaser, aucun film pokémon n'a été très jouissif... En gros, ça commence mal. J'ai vu tout ce qu'il y avait à voir sur Détective Conan, sur Final Fantasy... Tien, pas ça! Final Fantasy Unlimited. Une histoire originale pour un format vingt-cinq épisodes, avec, à priori, une qualité de scénario que l'on peut trouver dans FFIX, sorti la même année.
Grossière erreur, de débutant en plus. Ne jamais accordé de crédit quelconque à une licence «tiré de», encore moins que vous avez des attentes aussi énorme que les miennes! Pourtant, c'est à corps perdu que je me suis lancer dans ce combat et, grand mal me fasse, je fus vaincu par K.O. au bout de six épisodes. Déjà, la première chose que l'on voit dans un anime, c'est son image. Et le mélange 2D/3D, dans notre monde où tout évolue extrêmement vite, ça vieillit très mal. Les décors me paraissent plat, sans importance... Vous me direz, je ne pouvais pas m'attendre, non plus, à la qualité des décors de productions plus récentes (Maria Holic pour ne citer qu'un seul titre). Si le décor est négligé, c'est peut être au profit des personnages! Regarde la qualité d'une psyché complexes entre certains personnages dans... Dans... Mais si! Bas non. Peut être que ce sera ton premier anime où les personnages ont réellement quelque chose à dire, à faire! Non plus. Pire encore, on descends très bas avec deux gamins assez insupportable et caricaturaux de la relation frère-soeur/dominant-dominé, dès les premières minutes du premier épisode. Après, c'est peut être une logique tordu de crée ces mioches en guise d'introduction. Peut être qu'ils vont mourir sous la responsabilité du héros et que l'histoire sera plus complexe, parlant de rédemption, de pardon et de la nécessité d'enfermé un gosse inconnu dans un coin pour évité les drames... Même pas. Pire encore, les personnages secondaires semblent avoir une envie d'aider ces jeunes gens sans pour autant connaître quoi que ce soit au pays des merveilles.
Il est vrai que c'est bien connu que tous les enfants sont des anges et que, sous prétexte qu'ils sont jeunes et faibles, il faut risquer sa peau dans un univers hostile pour le simple bon vouloir des dit-gosses. Vous l'aurez compris, je n'ai pas non plus accroché à la nounou de service. Peut être vais-je être plus attiré par ce gunner solitaire et torturé, clone imparfait de Vincent Valentine, charismatique personnage du septième épisode de la franchise... Heureusement que non, car clonage est imparfait et il manque ce petit quelque chose pour avoir du charisme... Le charisme justement. Autant il est facile de briller parmi les ténèbres, autant le faire avec une ampoule grillé, fendu, et sans avoir payé sa facture EDF, ça change beaucoup de choses! Car un personnage solitaire et amnésique en quête de «quelque chose», révélant un pouvoir surhumain alors que le dit personnage en a oublié jusque son propre nom, sous prétexte de n'avoir aucune force de frappe dans «l'équipe», c'est limite prendre les gens pour des cons. Surtout que le duo de mioches aurai pu, facilement, être des copies de Porom et Palom, de la quatrième pierre de l'édifice Final Fantasy, car la logique veut que l'on est ai une protectrice maternel et un type invincible ne loupant jamais son coup calqué sur Aerith et Vincent... Mais non. Les gosses sont juste prétexte à amené le danger ou crée la situation d'urgence.
Je vous épargne le vomit auditif qu'est la musique, d'autant plus que reprendre exactement la même portée d'un jeu pour en faire une musique d'anime, c'est plus faire un appel du pied au fan, c'est une tentative de viol; surtout pour le produit final. J'épargne aussi le manque de cohérence et de crédibilité du méchant «parce que je suis méchant», entouré de ces sbires plus ridicule les uns que les autres; peut être une nouvelle tentative échouée pour mettre en avant les héros.
Au final, que puis-je dire sur ce FFU? Déjà, j'ai dût faire deux erreurs qui ont altérer mon jugement: trop attente sur une produit inconnu au final et surtout, avoir regardé cela avec les yeux de quelqu'un qui connaît parfaitement Final Fantasy. Peut être que ce produit ne m'était pas destiné, de base, et que mes reproches sont tout à fait fondé vis à vis de cet état de fait. Il n'empêche que, dans l'optique dans laquelle je suis parti, Final Fantasy Unlimited est un très mauvais produit, n'ayant pas de réel qualité ou une identité particulière. Peut être le genre de production qui aurai été oublié si il n'y avait pas ce spectre Final Fantasy au dessus. Après tout, c'est peut être ça, la véritable erreur de cet anime...
