Fruits Basket The Final: La Délivrance.

Bon je ne passerai pas par quatre chemins, cette saison finale est un véritable boum dans mon cœur, dans ma tête, dans mon corps tout entier. Plus les épisodes se finissaient, plus j’avais hâte de la suite. J’avais jamais ressentie ça auparavant. Quand la première saison est gentillette avec un poil de drame, la deuxième saison un peu plus révélatrice, touchante et se concentre sur quelques personnages, la dernière saison vous prend aux tripes. En effet, c’est le temps des révélations, des cris du cœur, de la délivrance… on y retrouve même du sang..ouais ouais dans fruit basket.

Je n’ai pas lu le manga, donc je ne savais rien mais même si vous avez lu la conclusion en manga, le voir en anime a tout son intérêt. La couleur, la musique, la pluie et les larmes qui se confondent… (à moins bien sûr que vous soyez une grosse brute sans émotions qui aime taper sur des monstres alors là, vous allez roupiller) l’intensité des propos est juste magnifique, les personnages splendides dans leur moment tragique etc et tout ça, animé, ça n’a pas de prix.
Oui Fruit basket n’est pas à mettre entre toutes les mains, si la détresse de quelqu’un vous touche, si vous ne renoncez pas face à l’adversité, si vous avez foi en la bonne étoile, si les sentiments ne vous effrayent pas, alors c’est pour vous. Bien sûr, je conseille de regarder les trois saisons sinon vous allez rien captés et d’être patient, vous en aurez pour votre argent.
A noter que l’humour présent dans la première saison est complètement absent dans les moutures suivantes et personnellement, ça ne m’a pas dérangée. En effet, pour moi, fruit basket, c’est avant tout un gros malaise donc difficile de prendre une série comme celle là au sérieux si on a des fans de Yuki qui transpirent les phéromones toutes les deux minutes pour ne citer que cela (et j’avoue, ça me tapait sur les nerfs)

On a eu une suite au premier volet qui date de 2001… mais comment est ce possible ?! 20 ans après, on nous fait un remake de la saison 1 et cerise sur le gâteau on nous pond deux saisons, la suite quoi. Mieux vaut tard que jamais, personne ne s’y attendait. Et ben moi je dis MERCI!
Une dernière note sur la fin de fruit basket qui est un peu longuette mais c’est pas grave on pardonne. On me dit aussi dans l’oreillette que le problème avec cette œuvre c’est le surplus de drama. A noter quand même qu’on a beaucoup de personnages et qu’en plus , ce n’est pas du Ano Hana, ici on ne pleure pas à chaudes larmes, on est soulagé et ça, ça fait du bien !