Ruin Explorers ce sont 4 OAV de 30 mn qui nous proposent de suivre les aventures de Fam et Ihrie, deux chasseuses de trésors. Les deux héroïnes sillonnent les ruines du monde entier pour y découvrir des objets et autres reliques anciennes à revendre. Elles ont également pour rêve de trouver le « Pouvoir Ultime », un pouvoir grâce auquel on peu accomplir tous ses souhaits. Pour obtenir ce pouvoir elles doivent réunir différents objets qu’elles ne sont évidemment pas les seules à chercher. Ces OAVs narrent la quête de ces éléments.
Le scénario est un classique du film d’aventure. Les héros cherchent quelque chose de mythique qui va leur permettre transformer leurs rêves une réalité. C’est une sorte de parcours initiatique pour certains personnages, et la recherche d’un absolu pour d’autres.
Le style de la série est nettement inspiré de l’Héroïc Fantasy. Dans Ruin Explorers il y a en effet des incantations magiques, des guerriers, des voleurs, des combats à l’épée, des châteaux avec des pièges etc.
Le ton est comique, un peu potache au début, mais devient plus sérieux au fil des épisodes dès lors que le méchant apparaît. Les héroïnes commencent à deux mais une équipe de chercheurs de trésors à moitié « bras cassés » se crée rapidement dans le but de trouver le pouvoir. Bref, Ruin Explorers c’est entre Les chroniques de la Guerre de Lodoss, Slayers et le Donjon de Naheulbeuk. C’est moins loufoque et déjanté que Slayers mais aussi nettement moins sérieux que Lodoss, et tout ça dans des donjons piégés.
Les personnages font un peu clichés comme il arrive souvent dans les productions Fantasy. Ihrie est une femme guerrière un peu bourrine, limite garçon manqué, alors que Fam est une espèce d’elfe à queue complètement candide qui invoque les esprits de la nature pour se défendre (c’est une « Wiccan » ; elle rappelle un peu Deedlit de Lodoss en plus immature). Les autres personnages sont tout aussi stéréotypés et incarnent notamment la cupidité, la vanité, la vengeance, ou encore la couardise.
Les thèmes musicaux sont bons, notamment l’opening qui est repris en ending dans l’épisode 4. Il y a quelques petits bruitages à la con de temps à autres pour ajouter à l’aspect comique de la série.
Le chara-desing est lui aussi plutôt bon. Les dessins, dans le plus pur style Héroïc Fantasy, sont nettement plus proches de ceux de Slayers que de ceux de Lodoss. Les traits et les coloris sont toutefois plus beaux et plus fins que ceux de Slayers (normal me direz-vous, c’est des OAV versus de la série TV). L’animation est dans la moyenne des productions du milieu des années 1990 ; ça casse pas la baraque mais ce n’est pas ridicule non plus.
En conclusion de dirais donc que Ruin Explorers c’est frais et ça se regarde bien. Si ce n’est pas mythique, c’est au moins fun et c’est ce qui compte. Avis aux amateurs d’Heroïc Fantasy donc!
Ma note : 6 (c’est un bon Stallone avec une fin archi prévisible quoi^^)