Dans une période trouble, moyenâgeuse, existe ce qu'on appelle des Horrors. Des esprits maléfiques venant d'une dimension parallèle qui dévore l'âme des braves gens (appelé aussi Good Folks). Quiconque sombre dans la dépression, qui est acculée par la vie peut être tenté d'écouter la voix pernicieuse de ces êtres des ténèbres. Erreur fatale et irrémédiable de succombé à leurs murmures. La transformation est irrévocable, à jamais la pauvre victime est métamorphosée. En un monstre vengeresque, dément et vorace, qui ne vit alors que pour satisfaire ses désirs et surtout dévorer les humains, le monde qu'il a à jamais quitté.
Les simples mortels ne peuvent lutter contre ces créatures damnés, impuissants ils ne peuvent que trembler d'impuissance face à cette horreur qui va au delà de la raison.
Pour protéger les braves Folks (en ce moment je dose le Witcher 3 en anglais, y a que des Folks dedans) des Horrors, foulant les chemins existent des héros, des chevaliers, des protecteurs. De leur vie durant, ils voyagent, de leur vie durant, ils sauvent ces gens démunies, les protègent des ténèbres et d'eux mêmes. Ces chevaliers sont appelés Makaï Kishi. Ces chevaliers portent une armure sacré et une épée sacré, symbole de leur force et arme nécessaire à la lutte contre les horreurs. Le plus connus de ces guerriers, le plus puissant, celui qui jamais ne devra flancher porte pour nom Garo. Ceci est son histoire.
Gaaarooooo !!
Avant de bien rentrer dans les détails, un peu de contexte ne fera pas de mal. Cette série animé de 2014 (l'ère de la tatanne brand new), est en fait l'adaptation d'une licence phare appelé Garo créé en 2006. Plusieurs cycles de séries et films live portant sur cette univers, genre appelé le "Tokusatsu", des séries lives un peu cheap avec plein d'effets spéciaux, du sexe et de la tatanne, et bien entendu des japonais dedans. Y en a certaines elles pèsent, comme Garo. En gros, cette licence, c'est un truc qu'à pleins de fans et qui dans le milieu s'est fait son petit nom et à raison. Et mixer à la sauce anime qu'est ce que ça donne ?
Ce qui va alors frapper tout de suite est le ton. Un ton bien différent des productions du même genre, adulte est bien le mot à employer. La première scène se passant dans un lieu plutôt explicite, on voit de suite où la série s'inscrit. Ça flaire l'ancienne, la touche Kawajiri, l'anime mature avec le créneau sexe et violence.
En fait non. Car ce sont les personnages et leur relations qui sont naturelles et cohérentes, mais le thème est tous ce qu'il de plus "shonen", en utilisant ce terme de façon grossière. Garo est une histoire de valeur, une histoire de cœur, de la vie de ceux qui protègent. La vie de ces hommes et femmes n'est pas facile. Ils vivent caché, leur combat est inconnu de tous, et ils meurent dans l'oublie. Car leur vie ne leur appartient pas, elle appartient aux autres, aux goods folks qu'il protège de l'ombre et de la peur, la nuit à l'abri des regards indiscrets. C'est un combat solitaire qu'ils mènent, un combat ingrat pour lequel il faut avoir un cœur fort, un cœur sans regret . Une volonté implacable et surtout connaître la raison de son combat. Sinon l'ombre est proche, les murmures pernicieux ne sont pas que le lot des pauvres mortels mais de tous ceux qui doutent et qui souffrent.
Et nombreux sont les exemples qui nous sont montrés, pour nous expliquer, nous faire comprendre la voie du Makai Kishi et des Makai Houshi leur compère plus porter sur la magie que les coups de couteaux. Qui sont en fait les plus amènent de sombrer et ceux dont la voie doit être la plus ferme. Bien plus grand est le danger si l'un d'eux venait à succomber aux ténèbres.
Là vient se poser notre jeune héros Léon. Voyageant par mont et par vaut depuis toujours, avec pour seul famille et attache son père. Léon parcourt son monde pour forger sa voie. La quête de Garo, la recherche du sens de son combat. Par ses rencontres et ses épreuves Léon va apprendre à se connaître, à comprendre son chemin, celui du protecteur. Avec en face, l'ennemi, qui ne doute pas, qui jamais ne sombrera mais dont le chemin n'a jamais été la bon. Chemin de la haine, du dénis, de celui qui n'a plus de voie. Mendoza - sans oublié Octavia, mention bonus pour elle car elle cartonne, du sbire de haute gamme, tout big boss qui se respecte devrait en avoir une. Pour que ça Mendoza y gère autant - le corrupteur, celui qui a perdu depuis longtemps le respect de la vie, le respect des gens et de son monde.
Et je vais finir par tout vous raconter, vous tuer le plaisir si ce n'est pas déjà fait. Mais maintenant vendons la bête. Surement que là, ça se doute un peu, ça a vu la pochette, je répond de suite. Oui dans Garo y a de la tatanne, et oui elle pète sa mère. Bon faut s'habituer à l'utilisation de la 3D comme dans un Blassreiter (sauf que là il y a une bonne histoire). Le fait qu'il y ait pas forcément beaucoup de sous, mais il y a de la passion, une bonne équipe, une excellente direction artistique ainsi que musicale. Garo transpire son univers, son monde à lui qu'on se plait à découvrir. Et de temps en temps, y de la classe prestige, du travaille de tatoué. Des séquences de tatanes à trembler sur son siège. Bon faut reconnaître quand même que ça casse pas la baraque, ni même une cabane de jardin, niveau originalité, mais Garo est bien dirigé, licence propre à elle même, elle se détache aisément de tous liens avec le reste de la production.
Garo alors transpire sa passion par tous les pores et nous emportent. C'est le combat des Makaï Kishi et il est juste et grand et pour cela ils vont saigner, ils vont tout donner jusqu'à s'écharper en morceaux. Et dieu que c'est bon. On se noie alors dans cette passion, on entend la rumeur, et on s'accroche avec Léon, Alfonso et Emma.
Une fois fini, j'ai compris, je sais ce qu'est un protecteur, un vrai Makaï Kishi. C'est un loup, une créature fière et noble à la volonté de fer qui jamais ne sera corrompu et toujours tiendra sa voie. Protéger les petites gens des horreurs.
Un putain de mec bien quoi. Léon c'est un peu Geralt quoi.
Pour toutes les Lala du monde !