Alors bon… quoi voilà….m’enfin … y a des choses que l’on peut laisser passer, mais là non je veux dire, quand même. Ce sera ma seule et unique allusion à la critique ci-dessous, parce que là je peux pas m’en empêcher.
Donc, donc donc. J’avais d’abord essayé le premier opus, Gate keeper, tout cours, histoire de tester l’un des premier Gonzo. Test qui fut d’une rapidité et efficacité assez peu commune, car au bout de deux épisodes, Gate keeper alla tenir compagnie aux diverses pelures de clémentines, peau de bananes et divers paperasse de ma poubelle.
Toutefois, intrigué par un clip vidéo présentant quelques images des OAV, je m’étais dis que celles-ci contrastait avec celle de la série, et qu’en effet elle paraissait plus sombre. De plus le chara design semblait plus soigné. Donc pourquoi pas ? Après tout le format est court, donc il y a peu de temps à perdre.
Alors Gate keeper reprend visiblement quelques éléments de la série, mais semble se passer au minimum quelques générations après. Donc finalement, les OAV sont visionnables par n’importe qui sans que l’on ait à se perdre dans les méandres d’un scénario trop complexe. De toute façon, quand bien même, la trame scénaristique est bien loin d’atteindre les sommets de l’Everest, tant il est finalement banal.
Résumons donc : Une fifille mystérieuse qui fait sonner une clochette quand elle dézingue des méchants. Une fifille ultra crucruche et ultra pénible (personnage oh combien récurrent par ailleurs dans l’animation japonaise), un gargars mystérieux, parce qu’on connait rien de lui, et l’on en connaitra de toute manière pas plus parce que y a sans doute rien à connaitre, et enfin une méchante surplombant la ville du haut de son gratte ciel et ourdissant de vils complots avec un sourire sardonique… et voilà, c’est ça Gate Keeper.
Des mystérieux terriens ayant donc des pouvoirs surnaturels doivent affronter des extra-terrestres. Pas folichon, déjà vu, mais bon pourquoi pas. Malheureusement, il faut nourrir suffisamment l’intrigue pour que ce soit intéressant, et c’est là que le bat blesse. Car le scénario est bien loin d’être à la hauteur, s’essoufflant à vouloir créer une aura mystérieuse à un personnage finalement assez insipide et creux (Ayane) et tisser des liens totalement improbable entre deux personnes (Ayane et Chinami) n’ayant aucune raison explicite ni même implicite d’être proche en aucune manière. Du coup sur 6 épisodes on peut facilement dire qu’il y en 4 en trop, dont le but est plus de meubler que de faire avancer l’histoire. Quant à l’apothéose, le final grandiose, il est gros, trop gros pour surprendre, tendant vers l’happy end de basse qualité.
A la rigueur ce qui sauve du naufrage Gate Keeper 2eme du nom, c’est que, contrairement au premier opus, il a au moins le mérite de présenter le minimum syndicale en terme de qualité graphique. L’animation, est assez fluide, le chara design est assez classique à Gonzo et plus spécifiquement Keiji Gotoh, est à base de gros yeux et appendices nasales assez minimaliste. Cependant ce n’est pas désagréable, le trait étant lisse et soigné (ce qui n’était pas du tout le cas de Gate keeper). Par ailleurs, les extraterrestres sont là aussi bien mieux dessinés alors qu’ils faisaient fuir dans le premier opus. Enfin il est bon de notifier une bande son assez qualiteuse, sans doute trop pour une série d’OAV bien moyenne.
Bref Gate Keeper 1 c’était franchement nul. Gate keeper 21 à du mal à faire mieux, tout simplement par faute de scénario. Dieu merci le format sauve cette œuvre du naufrage .