Sympathique série que ce Generator Gawl, ma foie fort méconnue du grand publique, si l’on se réfère au faible nombre de personne l’ayant visualisé sur AK. Et pourtant, cette série vaut bien que l’on s’y attarde quelques temps, car elle est loin d’être dénuée de qualité.
Generator Gawl ne révolutionne rien en matière d’animation japonaise, ni en matière d’animation tout court, il s’agit ici d’une série classique qui se repose sur un scénario qui, loin d’être exceptionnel, parvient à tenir le spectateur en haleine, durant 12 épisodes. Enfin oui et non. Car disons que le début, les deux premiers épisodes sont assez quelconque basé plus sur la vie en 1999 de nos trois protagonistes, et de la relation (rigolote mais déjà vu par ailleurs) entre Gawl et la fille de la propriétaire de la demeure ou crèchent nos héros, Masami.
A ce stade là de l’histoire, ce n’est pas extraordinaire, mais ça se regarde. Il faut également un certain temps pour s’adapter à la qualité de la bande et du charadesign qui sent les années 90, et parce qu’on est gentil, plutôt la fin de cette décennie. Mais toujours est-il – vous l’aurez compris – ça fait un peu vieillot. Cela étant, en passant outre ces premiers défauts, et ces deux premiers épisodes, qui sont plus là pour poser le socle au scénario, les épisodes suivant vont nous permettre dans connaitre plus sur cette histoire.
Et même si nous sommes dans un thème déjà exploité par ailleurs dans l’univers de la science-fiction, nous remarquerons qu’ici, Generator Gawl parvient à proposer une histoire suffisamment conséquente et riche d’interrogations et de mystères pour nous intriguer. En effet, dés les premiers épisodes de nombreuses questions vont se poser à nous, et bien loin d’attendre le dernier épisode pour tout nous dévoiler, les scénaristes nous distillent les informations au compte goutte chaque épisode.
Alors pour reprendre ce point un peu plus dans le détail, la série se diviserait en 3 phases, la première introductrice des personnages, la deuxième concernant l’enquête des 3 mystérieux personnages, et enfin le dénouement, qui vient apporter les réponses.
Je l’ai déjà mentionné au départ la première phase est assez quelconque. La deuxième quant à elle est clairement plus orientée sur l’action, et dévoile certains pans de l’histoire de Gawl, Kouji et Ryo. La dernière partie est clairement la plus réussie tout à fait en phase avec le scénario et style de la science fiction.
D’un point de vue technique, le résultat est honorable – pour une série de l’époque – et si les dessins font vieillots, ils ne sont pas dénués d’un certains charme passé 5 minutes. Même si l’une des personnages est affublée de la coiffure la plus mal dessinée qu’il m’est était donnée de voir. La musique est assez quelconque.
Du coup, nous sommes ici devant une série qui nous offre un moment de détente sans d’énormes prétentions, avec un scénario amplement suffisant pour ne pas sombrer dans l’ennui.
Et c’est bien ce que l’on demande globalement à une série.