Au premier abord, on est ici confronté à une publicité suintant l'ennui mortel : tout le long de ses 6 mn, cette pub nous assomme avec le mot "Globarange", les dialogues en anglais sonnant tellement faux qu'on arrête très vite de les écouter...
Curieusement, on finit par être pris par l'aspect improbable de ce court-métrage : ses décors évoquant des équarelles bon marché, ses dialogues incolores, ses personnages transparents, tout cela finit par créer une atmosphère paisible, agréable, comme si la réalité ne pouvait qu'être molle et sans douleur. Globarange nous ouvre ainsi les portes d'un univers où tout le monde s'entend bien, où personne ne se dispute, même lorsqu'on est séparé par des milliers de kilomètres. Le chara-design somptueux et l'animation parfaite insistent sur le côté paradisiaque et artificiel de cette vie impossible.
Au sommet de la platitude, Gonzo a livré ici malgré lui une publicité qui aura au moins le mérite de nous apaiser avant d'aller au lit...