Grimgar, c'est très lent au démarrage, et ça raconte à la première personne l'histoire d'une bande de noobs amnésiques qui se serrent les coudes et la ceinture. Et puis, pour un personnage féminin ayant le charisme d'Asuna, on peut repasser.
A première vue, tout l'inverse de Sword Art Online (SAO pour toute personne touchée, de près ou de loin, par la vague de hype). Le premier a pour lui ses graphismes de toute beauté, le second ses thèmes musicaux qui envoient du pâté à l'estomac et du bon son aux oreilles. Les deux jouent un peu avec le harem et le ecchi - c'est attendu, ça plaît ou ça rebute, mais c'est comme ça.
Le thème des pov' gusses prisonniers et risquant leur peau dans un monde fantastique a été exploité bon nombre de fois. Si je n'ai pas accroché à hack//sign ni a Log Horizon (oui, oui, /me sort mais pas tout de suite), que SAO m'a profondément déçue, j'ai passé un bon moment avec cette série.
Ce qui m'a particulièrement plu, c'est la compassion des héros pour les monstres. Parce que ça lasse, le bim-bam-boum-chuis-trop-badass-one-shot-dans-ta-face. C'est rafraîchissant, de voir des bras cassés qui apprennent sur le tas. De même, les relations entre les protagonistes ne sont pas caricaturales. Le rythme s'intensifie à partir du quatrième épisode - oui, ça fait le tiers de la série mais ça vaut le coup. L'univers, les classes et les monstres sont on ne peut plus classiques ; sur ce dernier point, j'aurais bien aimé voir autre chose que des gobelins et des kobolds.
En bref, ce sera un plaisir de découvrir de nouveaux persos, mobs et maps dans une saison 2, en espérant que les réponses à la "grande énigme" qui semble un peu cousue de fil blanc tiennent la route.
Ash to ash
Dust to dust
Fade to black
But the memory remains
(or not). Ah oui, une note.
Face au seul arc Aincrad, Grimgar n'aurait pas tenu la comparaison ; seulement, il y eut les inégaux arcs d'Alfheim, Gun Gale Online et Mother's Rosario, sur lesquels j'ai déjà donné mon avis.
Et donc...