Critique de l'anime Hand Maid May

On sait, le port USB fut une révolution à l'informatique, donc on nous sort maintenant des mini-maids se connectant sur port USB (cette phrase n'a aucun sens, c'est pas grave, je me suis inspiré du scénario qui en a aussi peu). Hand Maid May ou un des concurrents les plus sérieux dans la course au pire navet dans la catégorie Harem-soupe romantique. Enfin, soyons un tant soi peu indulgent, c'est un des ancêtres des si nombreuses séries de ce genre vu l'âge de la série (l'an 2000). A vrai dire, j'hésite entre navet et nanar, mais comme j'ai réussi à contempler les onze épisodes, je dirai plus un nanar.

Le scénario tient sur un timbre poste et accumule les poncifs. Kazuya va très rapidement être entouré d'un harem type tel que l'on en voit si souvent dans ce genre d'anime. C'est la plupart du temps mauvais voir touchant le consternant et finissant dans l'abîme du pathétique tant tout les clichés et situation scabreuses type sont usés. Le pire étant que c'est truffé d'incohérences. La partie comique est mauvaise car Nanbara le personnage qui sert de ressort comique est tout simplement aussi horripilant que son charadesign est moche.

Le chara design de certaines des Maids est réussie mais sans plus, par contre dès que l'on aborde le point de l'animation, les femmes et les enfants d'abords ! (pas les maids, qu'elles sombrent avec le scénario). Certes la série est relativement vieille mais faut pas pousser mémé dans les orties non plus. C'est mal animé, la palette de couleurs est semblable à ce que l'on pourrait voir si un ivrogne vomissait les crayolas qu'il aurait confondu avec de la vinasse bon marché. Des vieilles séries comme Ulysse 31 ou les cités d'Or trouvèrent le moyen d'être techniquement mieux réalisées et elles ont quasiment trente ans.

Bref, pour les courageux et les amoureux du nanar, venez prendre vos tickets gratuits (et non remboursable) pour cette croisière en nanarland.