Critique de l'anime Haruka - Dans une époque lointaine

Mesdemoiselles, Messieurs, attention, préparez-vous à du grand spectacle.

Bien sûr, ceci est ironique. Si, comme moi, vous vous êtes attardés sur cette série animé, vous avez certainement envie d'en parler. Tout commence bien, notre héroïne mignonne comme tout se retrouve vite accompagnée par les plus séduisants bishonen mais, et il y a un mais, la série faiblit rapidement. Le scénario se limite au manichéisme traditionnel en instaurant une légère ambiguïté pour ce qui est du grand méchant ( pas si terrible que ça d'ailleurs), ce qui permet de ne pas s'endormir dès le cinquième épisode. Mais trop c'est trop, et Haruka verse définitivement dans l'exagération insipide du genre romance-harem.

Et encore, si les personnages étaient intéressants, mais non, ce n'est pas le cas, à chaque épisode l'on endure un flot, que dis-je un torrent, un tsunami de parole niaises rapprochant de plus en plus le pauvre spectateur vers la crise de folie et l'envie irrésistible de voir Akane rentrer se faire cuire un steak chez elle en compagnie de son loli-shota préféré.

Comme vous l'avez compris, beaucoup de choses vont de travers dans cet animé : le scénario bancal et incomplet, les personnages fades, le manque d'intelligence tout court, l'insoutenable niaiserie de l'héroïne ...

Cependant, notons les quelques points positifs glanés par ci par là, car il y en a : nos bishonen sont fort charmants et nous offrent un exemple (poussé à l'extrême) du genre. Un point bonus pour les deux biches du démon Nue, dont les noms (Momiji et Kaede) ne vont pas sans rappeler les héroïnes de Blue Seed (simple coïncidence?).

Amateurs de romance, passez votre chemin , ou arrêtez-vous aux premiers épisodes afin de ne pas être trop déçus.