Pour compléter le synopsis, j’ajouterai qu’Hayate devient finalement le majordome de Nagi, une fille richissime, afin de rembourser sa dette. Un majordome qui a l'air un peu niais sur les bords mais qui conserve un certain standing en toute situation. Une sorte de harem se forme alors autours du héros : Maria la servante à la fois jeune et mature (hum), Isumi l'amie excentrique et lunatique de Nagi, Hinagiku, la présidente du conseil des élèves, etc.
Sous ses airs de parodie, Hayate no Gotoku! se veut une série hilarante. Le contrat est-il rempli ? Certes, la série parvient à nous dérider et même à nous faire rire aux éclats de nombreuses reprises durant les 52 épisodes mais cela ne va pas sans s’essouffler vous vous en douterez. Le récit tourne un peu en rond à cause de son format trop épisodique, se contentant d'étoffer le casting autour de notre héros. Malgré sa longueur, la série n'a guère d'ambition si ce n'est celle de procurer au spectateur un petit divertissement haut en couleurs.
HnG semble l’héritier direct d’Excel Saga. Enfin c’est surtout la présence de Nabeshin lors d'un épisode et le burlesque d’une série qui ne se prend jamais au sérieux qui me fait faire le rapprochement. Mais je préfère HnG car la série garde une ligne de conduite cohérente. Les références à la japanimation sont nombreuses avec de multiples bips qui indiquent qu’un événement ou une blague se réfère à une autre série : Gundam, Gurren Lagann, Saint Seiya, une grand nombre de classiques cités et censurés de manière parodique. Bien sûr, cela fonctionne pour les séries notoires dans nos contrées mais quand la plupart des noms censurés ne sont connus que du public japonais, pour nous autres incultes occidentaux, les plaisanteries tombent souvent à l’eau.
Le gros point fort de la série, c'est son narrateur, tout simplement hilarant. Il raille constamment les actions des personnages, leur caractère et met en évidence les incohérences évidentes du scénario, rappelant de la sorte qu'HnG est une série à prendre au second degré. Il n’hésite pas non plus à nous offrir une photo fan service pour compenser des scènes curieusement censurées!
Il ne faut surtout pas regarder la série d’une traite car sinon l’overdose risque d’être fatale. Le tout peut paraître ultra-répétitif et risque de devenir endormant. Bref, une série à voir de temps à autre mais dont il ne faut pas abuser. HnK est une série colorée et rafraîchissante à réserver pour les périodes de disette et afin de déconnecter les neurones !