Critique de l'anime Higurashi no Naku Koro ni Rei

Après la légère déception de kai mais qui après légère réflexion mériterait plus que la note que lui avait attribuée (de 6 elle mériterait au moins 7.5/10), je ne m'attendais pas à quelque chose d'encore pire. Et là, j'ai beau réfléchir ma note n'ira pas à la hausse.

J'avais été tout content de savoir que la série comptait nous offrir de nouveaux arcs, je m'attendais à une super troisième saison inspirée des arcs exclusifs du jeu que nous n'aurons jamais. Le manga offre lui aussi quelques exclusivités sympas. Évidement toutes ces exclusivités étant restées au Japon, j'attendais d'en voir la couleur un jour en France. Mais non, on a encore choisit du fan service sans intérêt.

Déjà l'humour est lourdingue, clairement inapproprié à une série de ce genre. De une on ne cherche pas d'humour dans higurashi, soyons lucides, de deux en plus ce n'est pas vraiment drôle. L'histoire centrée sur Rika est bien ennuyeuse elle aussi, elle relève un peu l'intérêt de l'ensemble mais bon bof.

Il ne se passe strictement rien dans ces épisodes, pas de révélations choc, pas d'actions, que dalle. Pire encore les doutes de Rika sur le monde pacifique sentent clairement le réchauffé. N'en avons nous pas eu assez dans higurashi kai? N'est ce pas strictement la même chose? Où se cache l’intérêt?

Maintenant fans de la série réfléchissez deux secondes: trouvez vous l'adaptation de ces arcs insipides purement fan services indispensables? Franchement n'auriez vous pas préféré d'autres arcs centrés sur le passé de certains persos, des persos exclusifs d'arcs que nous ne connaissont pas, ou encore la création du village il y a 1000 ans? Pensez vous que tout les arcs exclusifs au Japon méritaient d'être passés à la trappe pour qu'on ait à la place cette espèce de daube? Pourquoi les producteurs choisissent toujours la facilité plutôt que de nous présenter des passages que nous n’aurons jamais du coup?

Heureusement c'est toujours moins pourri que higurashi no kira, c'est toujours ça de pris. J'oserais même pas en parler de celui là tiens.