Amateur de jolies filles légèrement vêtues, de gunfights endiablés et d’humour potache, cet anime est pour vous.
Voilà donc une série bien réalisée avec tous les ingrédients qu’il faut pour avoir une comédie réussie, avec un côté déjà plus mature lorsqu’on aborde le véritable scénario. Bien ficelé, les épisodes nécessaires à son développement se compteraient presque sur les doigts d’une main et sont répartis de manière régulière tout au long de la série ainsi que sur la fin. Cette organisation, préférée à un seul arc en fin de série permet de ne pas avoir l’impression que l’histoire est larguée d’on ne sais où et d’apprécier pleinement son développement au cours des 24 épisodes. Même dans les épisodes indépendants sont parfois lâchés de manière discrète des indices utiles à la résolution de cette véritable enquête politico-policière.
Mais après me direz-vous dans les autres épisodes, que trouve-t-on ? Tout simplement, on suit le nouveau quotidien de Maia au sein de Nereids, agence impliquée dans diverses missions souvent dangereuses qui vont de la capture de criminels à la recherche d’enfants fugueurs en passant par l’espionnage, sans oublier quelques connaissances qu’il faudra régulièrement remettre à leur place... L’ambiance particulièrement humoristique et légère (un peu comme les tenues de travail des employées) tranche largement avec la lourdeur et la gravité des thèmes abordés dans l’arc principal, et même si les situations et gags semblent déjà vus et revus, on ne peut s’empêcher de sourire et rire devant leur mise en scène assez originale.
Bien entendu, l’anime ne serait rien sans ses personnages, tous essentiellement issus de ce que certains appellent le « sexe faible ». Ici, les vieux tromblons peuvent être rangés au placard, car celles-ci ne manquent pas de caractère (femme fatale, flingueuse incontrôlable, spécialiste en arts martiaux ou encore ingénue et naïve, il y en a pour tous les goûts) et les hommes qu’elles côtoient leurs servent plus souvent de sous-fifres et de souffres-douleurs (le « directeur » en est l’exemple le plus frappant) ou simplement d’exutoire et de punching-ball manipulable à soit (ici, ce sont le commissaire et 3 bras cassés qui assurent cette fonction).
Malgré tout, l’anime n’est pas exempt de défauts, à commencer par un chara-design peu inspiré au niveau du visage (mon dieu que ces yeux sont moches). Et une question m’est régulièrement venue à l’esprit : était il nécessaire de faire combattre ces demoiselles dans des tenues aussi légères ? Même en étant un peu plus habillées l’anime serait resté excellent ; mais que voulez-vous, si le fan service peut permettre de rameuter un peu plus de spectateurs, pourquoi se priver, et puis avouons-le, ça ne nous gène pas tant que ça (au contraire).
En conclusion, un très bon anime pour tous ceux qui souhaitent sortir un temps soit peu des sentiers battus.
Je lui mets 8,5/10.