La magistrale conclusion d'Honey&Clover, dont je préconise d'emblée l'achat du manga édité chez Kana. Le premier épisode rappelle judicieusement les faits : Mayama travaille désormais avec Rika, Takemoto s’est déclaré à Hagu alors que Morita est revenu des Etats-Unis.
Je considère Honey & Clover comme une des œuvres les plus poignante et réaliste qui soit en matière de tranche de vie et de recherche de soi. Dans la catégorie romance adulte, elle surpasse certainement toute concurrence avec Nodame Cantabile. Cette saison nous apprend enfin les raisons cachées derrière les escapades de Morita et l’avenir de chacun des étudiants au moment de frapper à la porte de la vie active se dévoile peu à peu. Les personnages semblent avoir décidé de se prendre en main et malgré leurs craintes devant un avenir qui leur est intangible et les relations qui les rattachent à leur entourage, ils continuent à avancer.
J’ai été particulièrement ébloui par la réalisation de cette seconde saison. Le chara-design de Chika Umino rappelle inévitablement les personnages d’un certain Higashi no Eden (Morita est un clone de Takizawa). J’apprécie particulièrement les effets produits par ces idéogrammes qui rendent les personnages si attachants avec leurs sursauts d’humeur. Mais Honey & Clover c’est avant tout un univers somptueusement coloré du bleu pâle de l’aurore au rose doux des cerisiers en passant par le vert chatoyant des trèfles bien entendu.
Honey & Clover est une série qui esquisse bien l’entrée dans le monde adulte, les doutes, les malheurs et les aspirations de chacun, tout en proposant un scénario admirablement ficelé. A savourer, en anime comme en manga.