Allez les amis, c'est parti pour une critique d'un navet sans nom, misérable production, dépourvue d'âme et surtout, de sens...
Vous savez, lorsque l'on décide soudainement de regarder à nouveau les chevaliers du zodiaque, vu la longueur de la série, on en arrive toujours à un moment où l'on doit se reposer les neurones... Soit... C'est dans cette optique que je me suis lancé sur SG! Quelle erreur!
Samurai Girl est au départ un animé plein de potentiel. Une animation que je qualifierais d'excellente, un bon OST, et un chara-design plus que potable. Tout ça me dirait vous, pourrait contenter l'homme en recherche de simplicité que je suis. C'est vrai, mais cela devient faux à partir du moment terrible où simplicité devient simplisme.
Je ne vais pas m'étendre sur les failles d'un scénario certes bien ficelé, mais atrocement niais. Les méchants menacent, les gentils arrivent, les méchants dégagent mais promettent de revenir. Et pourtant cette production n'est pas destinée aux enfants, du moins j'espère car les allusions sexuelles plus ou moins pertinentes se bousculent au point de se demander si finalement cet animé n'est pas à ranger dans la catégorie hentai. M'est avis qu'il est sur la border-line et que la seule chose qui fait que cet animé est considéré en tant que tel, c'est la profusion de tâches d'encres artificielles qui cachent les parties "taboues"...
Bref, vous l'aurez compris, c'est un harem tout ce qu'il y a de plus grossier et qui se complait dans un fan-service éhonté... Mais s'il n'y avait que ça... Comme disait Audrey Tautou, les mécaniques du rire sont bien plus difficile à déclencher que les mécanismes du pleur. Et là où, dans certains animés, comme Arakawa Under the Bridge, l'épreuve est passée, SG échoue lamentablement. J'ai râlé pendant les 12 épisodes à chaque fois qu'il tentait de me faire rigoler. C'est agaçant à la longue : les artifices comiques utilisés sont toujours les même, sans tentatives de variation. On enchaîne des clichés qui deviennent des fins en soi. Prenez les différents caractères : l'hystérique, l'intelligente, la soumise, l'idiote, la triple idiote, la combative, la machiavélique... Tous ces genres de personnages ont déjà été vu et revu, mais les créateurs se sont proposés de rajouter une couche, très peu pour moi... Ils en rajoutent, mais sans rien apporter : j'ai eu l'impression de voir une compilation d'animés qui ne se distinguerait que par son histoire pitoyable.
Ainsi donc, à défaut de faire rire, ils tâchent de faire pleurer... Et là on rentre dans le coeur du problème. J'ai eu l'impression de regarder Independance Day! Les élans patriotiques sur fond de tambours, avec le mal qu'il faut combattre. Les valeurs primordiales comme l'amour, la confiance, la fraternité, peuvent paraître des causes sérieuses, mais en l'occurrence elles sont tournées en ridicule par des réalisateurs peu scrupuleux. La fin est atroce : ils tentent par tout les moyens d'activer le levier du pathos, en insistant lourdement sur les sacrifices que les personnages font... Mais cela ne mène à rien. C'est juste risible, car cela manque de la complexité inhérente à ces sentiments que personne n'ignore.
Je pourrais aller plus loin pour descendre cette croûte en essayant de comprendre par exemple pourquoi alors qu'ils disposent d'une superbe animation, ils n'ont pas essayé de développer un peu plus les combats et les rendre plus agréables. Pourquoi n'ont ils pas tâché de donner plus de charisme au héros principal? Si je ne vais pas plus loin c'est parce que je connais déjà la réponse : ON S'EN FOU! On regarde juste du cul cul cul cul cul cul cul! C'est bien beau de défendre les sentiments d'amour, d'amitié etc, mais le faire dans un animé qui de toute apparence est une ode à la superficialité, c'est trop! Je ne suis pas contre la niaiserie, sauf quand elle entre en contradiction avec l'objectif premier des producteurs : faire b**der les mecs qui regardent cette série... Par ailleurs je ne suis pas contre la superficialité... En fait ce qui me rend fou c'est une contradiction aussi flagrante sur le fond d'un scénario qui sert d'excuse à tout cela. Il n'y a pas de création, il n'y a rien... Cet animé, c'est le NEANT!