C'est pas fou ça en fait.
Un peu le Psycho Pass du pauvre quoi.
On démarre la série en se disant "Pas mal, de la SF d'anticipation correct, ça fait longtemps que j'ai pas revu Minory Report donc pourquoi pas".
Donc on suit Tom Cruise, enfin Sakuraido, ou Sakaido chai pu. Il est dans la matrice, enfin un truc du genre. C'est un peu chelou quand même, mais c'est stylé. Y a des gars à la Nerv, dans le vrai monde, qui parlent entre eux en regardant des écrans, y font crarie y comprennent ce qu'il se passe. Mais y servent à rien en fait. Sakaido, lui y sait, c'est un détective, il a beau être dans un sacré bourbier, il a un taff à faire. C'est un professionnel.
Donc il enquête dans la Matrice, qui se trouve être l'emprunte digital cognitive d'un psychopathe. Je vous explique. C'est comme une crotte de chien, ou de la pisse. Vous savez les chiens y marquent leur territoire. Les psychopathes y font pareil. Il marque leur scène de crime, avec de l'urine de psychopathes. C'est un truc qui reste sur le sol et grâce à des super machines, des sortes de détecteurs à excrément de fou dangereux, bah il récupère des traces cognitives. Ca permet d'aller dans le monde intérieur du fou malade.
En général c'est le bourbier dans sa tête, donc pour le coup, t'envoie un mec sûr. Un autre psychopathe.
Normal, il aura ses repères, mais faut qu'il soit un peu détective, ou au moins fan de romans policiers. Sinon y va galère à résoudre l'enquête métaphysique mes cou***** dans laquelle il est plongé.
Voilà.
C'est ça notre cadre. Donc y a la Section 9, enfin un truc du genre, qui poursuit les sérial killers. Elle envoie d'abord sa team de terrain récupérer les traces de bidules, et ensuite dans leur super centre avec les ordis et tout, ils envoient leur enquêteur dans le bazar mental du déglingué qu'ils poursuivent pour résoudre l'enquête.
On suit donc Sakuraido et une autre la, qu'a des problèmes de croissance, un truc génétique, c'est sûr à ce niveau là, enfin bon, elle est sur le terrain. Mais comme elle est un peu perchée, elle a des tendances un peu de psychopathe elle rentre alors dans la team des super enquêteur.
Y a un but quand même dans tout ça, ils poursuivent un mec qui s'appelle Davy Jones, enfin non. Il a un blase de texans quoi. Avec un chapeau et tout. C'est le gars qui crée les psychopathes, enfin c'est ce qu'y pensent les autres qui profitent de nos impôts dans la salle plein d'écrans. Donc faut l'arrêter.
On a alors des petites enquêtes d'un ou deux épisodes qui ont plus ou moins de liens entre eux. On apprend un peu à connaître les gens qui sont autour, et la technologie employée.
Et au début quand on lance ça, avec le générique stylé, la réal qui parait au taquet, une bande son maîtrisés, des doubleurs qui se la donnent avec des dialogues façons, ça parle de trucs intelligents et toi tu comprends pas tout.
Bah tu te dis que c'est pas mal. Y a du potentiel, en tout cas c'est fun à suivre.
Mais... Oui mais... Ton instinct te titillent, y a un truc qui sent pas bon. T'as le vague soupçon que tous ça va se casser la gueule à la fin, que les mecs y sont pas sûr derrière aux manettes, y bluffent ! Ton âme de gambleur, qu'a pas mal gamblé, y se dit qu'on va la lui faire à l'envers.
Surtout que le criminel, le fameux fameux, tu le crames dès le deuxième épisode. Donc niveau mystère euh... Faudra repasser quoi.
Surtout que quand tombe la résolution avec les vrais objectifs tout ça, bah... C'est un peu limite quoi. C'est un peu bidon. Bon y a un petit truc façon là, sur comment y fonctionne le bidule, avec un épisode intéressant de mise en abyme dans l'abyme qui sauve un peu le tout. Pis il est cool Sakuraido, y fait le travail. Il tient l'anime. Bon le mec des trous dans la tête et la petite avec ses problèmes de croissance aussi, je leur accorde. Le reste c'est des guignoles.
Bon, en somme, ID Invaded est une série sympathique de SF d'anticipation. Surfant sur des thèmes déjà utilisé et peaufiné, elle profite de leur succès pour tromper le temps de quelques épisodes son public à l'aide d'une intrigue surfaite et superficiel.
D'un concept intéressant mais qui ne fait que rappeler comment il a été mieux traité dans d'autre support, ne sauve du naufrage son intrigue bancale, des personnages impliquées qui eux donne une réalité à ce spectacle de surface pour une série qui veut parler de profondeur.
Aidé par une mise en scène collée à son sujet, visuellement inspirée, existante pour camouflée les ratés du récit et un rythme soutenu permettant un oublie complet dans le divertissement, ID Invaded délivre alors sur son ensemble un récit autant agréable que non impactant.
Reste un démarrage en force qui le temps de quelques épisodes aura réussi à passionner et à donner l'objectif rechercher.
Apprécier un peu de tension animée.