Je n'ai pas le temps !!!

Alors on va faire ça vite, on va faire ça bien.
Très rapidement, alors Cheer Boys, c’est un anime qui parle d’un club de cheerleader (pompom girls en français) à l’université monté par des garçons (pompom boys maintenant). Voilà. Quoi d’autre ?

Ah oui ! Scénario classique :
Haru pratique le judo depuis l’âge de 6ans dans le dojo de ses parents, il vit dans l’ombre de sa sœur Haruko. A 18 ans, il rentre à la fac, se casse l’épaule et a une bonne excuse pour arrêter le judo qu’il ne supportait plus.
Kazu, son meilleur ami, décide d’arrêter lui aussi le judo et lui propose de monter un club de cheerleading exclusivement masculin. Problème classique : vous l’aurez deviné… Il manque des membres. Rapidement pour quelques raisons obscures, le duo est rejoint par un livre de citation, Mizoguchi, et un tonneau, Ton.
Voilà, c’est cru (peut être méchant) de dire ça comme ça, mais ça ne signifie pas de je n’aime pas Mizo-kun ou Tonne-chan : au contraire je les aime beaucoup, mais on a pas beaucoup de temps.
Ensuite, paf deux autres acrobates sont ajoutés au groupe (je me souviens même plus de leurs noms pour vous dire) et enfin, ils sont rejoints par Sho-chan, ancien cheerleader, qui a arrêté pour des raisons obscures…(enfin c’est facile de deviner).
Voilà, festival de l’université, et on a un groupe de 12 personnes et une coach. Ne me demander pas par quel moyen mystérieux ils ont réussit ce tour de force… même l’anime ne l’explique pas !
Bon ça c’est l’histoire.
Des questions ? non ! Bon on avance ! On a un programme à boucler.

Ensuite les personnages.
Les personnages sont trop nombreux, pas assez développés, l’histoire est centrée sur Haru, Kazu et Sho. On découvre les autres personnages au fur et à mesure mais vraiment qu’en surface. Sinon le concept de base avait l’air intéressant, mais vite on a pas le temps ! On accélère !

Ensuite l'animation.
Le design est joli mais sans plus, les chorégraphies sont sans 3D (en fait si, mais à petites doses, du coup ça passe pour moi, qui n’aime pas beaucoup la 3D), un super opening et un ending plutôt mignon, mais une bande son plutôt passe-partout.

Un gros hic, si au début on parle du coté technique des figures, des acrobaties, vers le milieu de la série, on laisse rapidement tombé cet aspect pour tomber dans le psychologique uniquement.
Je trouve ça dommage vraiment. J’aurais préféré un anime tout en technique (style Shirobako). Rien ne sert de faire de la psychologie avec autant de personnages. Mais passons, il nous reste peu de temps.

Voilà je crois avoir fait le tour ! Ah non, juste avant que vous ne partiez, je vouais parler un peu de l’humour. J’ai adoré certaines scènes, notamment lorsqu’il est question d’amour, mais je ne vous spoile pas et puis je n’ai plus le temps !

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Si cette critique vous a paru stressante à cause du manque de temps, c’est exactement la même chose pour cet anime. 12 épisodes pour un anime de sport, c’est clairement pas assez…