Jeanne et Serge ou l’époque bénie pour les entraîneurs de Volley. En effet le succès de la série a entraîné une vague d’inscription pour ce sport qui dans notre pays à l’époque ne connaissait pas les performances actuelles.
Mais cet engouement est-il justifié eu égard à la qualité de la série ? Hé bien je répondrais oui ! En effet le succès de cet anime n’est pas volé loin de là. Cet anime date de 1984 et pourtant la qualité visuelle est très satisfaisante, les personnages sont plutôt réussis notamment la très charismatique Jeanne ou plutôt devrait-on dire Yu, car malheureusement on était en pleine époque de francisation des noms. Nous avons donc du Serge, de la Peggy, de la Marie etc etc. Avec, ce qui est surprenant, malgré tout le nom de famille japonais (faut pas chercher). Enfin bref cela ne nuit nullement car en cette période de Juliette je t’aime, Lucile amour et rock and roll ou autre Olive et Tom, cela ne fait que suivre une tendance.
Bref nous avons donc de sympathiques personnages : Jeanne la délurée, Serge le ténébreux, Peggy la froide au cœur tendre, marie la championne et beaucoup d’autres. D’ailleurs cette galerie de personnages très conséquente est un des points forts. En effet personne n’est oublié et l’on suit l’évolution de beaucoup sur un long laps de temps, évolution sportive et sentimentale d’ailleurs. Avec évidemment un scénario certes classique mais efficace. Qui peut se résumer comme souvent dans les séries de sports par la poursuite d’un objectif (être en équipe nationale en l’occurrence) avec de nombreuses difficultés sur le parcours (adversaires déloyaux, blessures, histoires de cœur, …)
Bon évidemment tout n’est pas très réaliste que ce soit le déroulement de l’histoire où même les matchs avec suspension en l’air pendant 30 secondes ou ballons qui se déforment. Mais est ce que c’est ce qu’on demande à un dessin animé ?
Autre point fort : l’humour. En effet et mine de rien cet anime est drôle voir très drôle par moment. Evidemment Jeanne la gaffeuse y est pour beaucoup, mais ses supporters zokus aussi par exemple.
Enfin la musique agréable emballe le tout et c’est pesé.
En résumé une série qui a marché fort, car elle le valait bien. Qui plus est sur un sport peu souvent mis en avant et puis bon de la nostalgie quand même pour le « petit » côté subjectif