Jing est un voleur célèbre et légendaire car il est connu comme le roi des voleurs, capable de voler les étoiles et toutes sortes de choses que les « amateurs » ne pourraient pas. Accompagné du corbeau Kir, il voyage vers de nombreuses villes à la recherche de trésors plus ou moins mystiques, l'élément commun étant à chaque fois une demoiselle dont Kir tombera sous le charme.
Je le dis haut et fort : Je n'ai pas du tout aimé cet anime ! Je l'ai trouvé très moyen pour les raisons que je vais annoncer.
Tout d'abord, il se passe en tout et pour tout sept histoires pour un total de treize épisodes, mais on ne peut pas ne pas remarquer qu'il n'existe pas de fil commun. On peut quasiment regarder les épisodes de manière indépendante : pas de début, pas de fin, juste un milieu ! Ce n'est pas forcément une mauvaise chose mais cela implique un manque cruel de personnalité de la part de Jing, le soi-disant « Roi des Voleurs » : Qu'a-t-il fait pour mériter ce titre ? Que cherche-t-il au final ? D'où vient Kir et son pouvoir ? Autant de questions que je me suis posé à la fin de cette série. Le seul élément qui a placé une certaine continuité dans les épisodes est le cristal que possède Jing, il renferme un visage de bonne femme : on pourrait supposer que c'est un souvenir de la mère défunte de Jing... Tiens, justement on apprend à l'épisode 6 que Jing souhaiterait la voir : « Je ne peux pas boire cet élixir Kir [note : élixir donnant la vie éternelle], je ne pourrai pas rejoindre Maman sinon... » Voilà, c'est la chose que l'on remarque sur Jing.
Par conséquent, Jing manque de charisme et ce n'est pas son manteau orange ainsi que sa dague cachée sous son bras qui relèveront son niveau ; Pour un shonen, je pense qu'il est important que l'on sache qui est notre héros.
Justement, c'est un shonen. Alors oui, ce genre d'anime ne se résume pas qu'à des combats contre les méchants mais si l'anime en comporte, ces derniers doivent être un minimum palpitant. Ici, les combats se limitent au final par le « Kir Royal » : sorte de boule d'énergie verte qu’envoie Kir, à croire que c'est quelque chose d'extrêmement efficace contre les ennemis car ils se font one-shot. Et puis, à chaque épisode on nous recycle la même séquence où Kir se greffe sur le bras de Jing afin d'exécuter l'attaque ; l'anime date, c'est vrai, mais quand même...
Le personnage de Postino est très anecdotique, on le voit à chaque histoire et son but est de livrer le courrier. Il en profite toujours pour glisser un indice sur le prochain trésor de Jing, puis repart aussitôt : un personnage inutile. On ne sait pas quel lien il entretient avec Jing. J'aurais bien voulu avoir plus de renseignement sur ce protagoniste, d'autant plus que Jing déclare : « Un jour je volerai les lettres que tu transportes ».
Certaines musiques sont affreuses. Entre celle où l'on a l'impression qu'un violon est mal accordée (dans la dernière histoire) et celle un peu techno, j'avoue qu'elles m'ont un peu défigurées. Il y en a peut-être une que j'ai bien aimé : la version piano de l'opening accompagnant les scènes tristes. J'ai trouvé l'opening sans intérêt, écouté qu'une seule fois ; Par contre j'aime bien l'ending : le « sha la la » m'a bien plu. Ah oui, on entend un « Let's time to kill the warrior » servant de pub. Affreux.
Alors que reste-t-il de consistant dans cette anime ? Comme je l'ai dis plus haut, j'ai plutôt bien aimé l'ending, vous me direz : dans ce cas pourquoi ne pas avoir arrêter de regarder la série alors ? Tout simplement parce qu'il y a deux histoires qui ont relevé le niveau de l'anime. L'épisode 6 qui en deux parties traite de l'immortalité. Et puis l'épisode où l'on peut assister à une querelle entre deux héros.