Kagewani Saison 1 – Vite fait bien fait !

Seulement treize épisodes, de seulement 7 minutes 50 chacun, avec seulement une petite poignée de personnages principaux, voilà ce qu’on peut voir de Kagewani au premier abord. Puis on découvre les monstres, les meurtres et le scientifique Sôsuke Banba en guise de fil rouge.

Ce qui frappe dans cette animation, est le design bien particulier des personnages et des décors. Je ne saurais dire avec exactitude la technique utilisée (computer graphics mis à part), mais on sent par moments la présence d’images réelles incrustées dans les scènes (l’appareil photo du premier épisode par exemple). Le charadesign peut rebuter si l’on ne s’y attend pas : les personnages se meuvent comme des marionnettes, avec des actions hachées, plutôt comme une animation en volume qu’une animation lambda. De mon côté, j’ai trouvé qu’il apportait un réel plus et suscitait beaucoup plus l’intérêt qu’un charadesign commun. Fujikawa Ami et Hori Ryôma, qui en avaient la charge, en étaient tous les deux à leur coup d’essai … réussi ! A mes yeux, cela donne aux personnages plus de charisme et des expressions plus affirmées, enfants comme adultes.

Je vous le disais précédemment, il y a peu d’épisodes et ils sont courts. L’appréciation de la longueur d’une série est bien sûr propre à chacun, mais je trouve qu’il n’y a rien de plus insupportable que les séries fleuve. J’ai donc pu m’en donner à cœur joie en visionnant cette série en une soirée seulement. On ne perd pas de temps, ni avec un générique d’intro, ni un générique de fin, et encore moins avec une mise en situation qui dure dix minutes. Chaque épisode, plus ou moins indépendant du précédent et du suivant, va droit au but, sans que l’on ne sente non plus une volonté de se presser et d’aller au plus urgent.

Quand je parle d’épisodes plus ou moins indépendants, je veux dire par là que le fil rouge est bien respecté (trouver quels sont les monstres qui terrorisent les populations, d’où ils viennent et ce qu’ils veulent – à part se nourrir), mais que nous sommes projetés dans des villes et des situations différentes à chaque fois. Seul le scientifique Sôsuke Banba a, comme nous, une vue d’ensemble de la situation.

Dernière précision, que les effrayés de l’hémoglobine se rassurent, bien qu’il y ait pléthore de meurtres, le côté sanguinolent n’est pas mis en avant. La suggestion est préférée dans ces cas de figure, afin de ne heurter personne.

Prenez une heure de votre temps afin de dévorer cette première saison, et faites-le rapidement, la seconde étant en cours de diffusion !