Critique de l'anime Kamisama Kazoku

Kamisama Kazoku, une série dans laquelle on découvre le parcours initiatique et amoureux d'un fils de dieu, afin de pouvoir succèder à celui-ci plus tard; voilà qui promet une nouvelle comédie sentimentale jouant sur un humour décalé et fantastique, et le moins qu'on puisse dire, c'est qu'au final, ça prend plutôt bien.

Doté d'une bonne animation et d'un graphisme soigné, quoi qu'assez sobre, cet anime est doté d'une certaine part de poésie et d'humour dans sa manière de représenter la vie d'une famille de divinités (le "bureau de travail" du père ressemble plus à une cabane de baba-cool qu'autre chose). Le chara design est assez bien réalisé, et change un peu des classiques du genre. Le reproche qu'on pourrait faire à la série est cependant qu'on se trouve face à une véritable explosion de couleurs plus ou moins flashantes, mais on s'y habitue quand même.

Du point de vue personnalité des personnages, tous sont relativement attachants, et certains ne manquent pas d'originalité: Tenko est sans doute la plus hilarante, avec sa manière de fumer comme une cocotte minute dès quelle est soumise à des sentiments trops forts. Le père est vraiment zen, et l'on se demande régulièrement s'il travaille vraiment, ou s'il est en fait en vacances permanentes, même au travail; quant à la mère, c'est une fan de cosplay et déguisements en tous genres, très attachée à ses enfants et notamment son fils, même si elle a tendance à être un peu hystérique et débridée sur les bords. On retrouve également ça et là quelques démons, mais même eux savent par moment se révéler sympathiques. Enfin, difficile de parler des personnages sans dire un moment sur la mascotte du groupe: un petit cochon tirelire qui vole et qui parle dès qu'on lui rajoute une pièce, et qui est (selon ses dires) un archange venu du paradis.

Pour le scénario, celui-ci reprend le thème des histoires sentimentales avec un triangle amoureux, et l'une des surprise est que l'ensemble des épisodes (même ceux dont on pourait croire qu'ils sont là pour combler les vides) ont finalement un lien avec la trame principale, mais on ne le découvre finalement qu'au dernier épisode. L'un des défaut est quand même que le côté divin des personnages est assez mis de côté (sauf sur les derniers épisodes), ceux-ci utilisant plus souvent leurs pouvoirs pour s'amuser ou discuter par télépathie (ces séquences m'ont toujours fait sourire, allez savoir pourquoi...) que pour produire des évènements plus impressionnants.

En conclusion, Kamisama Kazoku est une série qui se laisse regarder tranquillement, grace à une ambiance calme, qui suit un rythmè pèpère... A regarder pour se vider la tête, entre deux séries plus mouvementées.