Critique de l'anime Karin

Boudiou, quel animé étrange!

L'idée de base est originale avec un vampire (Karin) très déconcertant et très drole. Le "mal" dont elle souffre est pour le moins curieux ce qui offre un bon nombre de situations comiques mais aussi une chute incertaine. Usui Kenta, par son look et son regard de psychopathe, complète un duo pour le moins improbable et franchement drole (Usui n'est pas sans rappeler Ichigo de Bleach par son style. Moi en tout cas, ça m'a frappé).

Bien évidemment, les personnages sont l'atout de Karin car ils sont très variés et très attachants. Avec les parents de Karin; sa soeur, froide mais très attachée à Karin; son frère, don juan vampire; la mère d'Usui, femme poissarde qui attire les hommes comme le miel attire les abeilles; et j'en passe. Bref chacun d'eux apportent une aura à l'animé et on a plaisir à les voir évoluer.

Malheureusement, le problème est que l'avalanche de gags devient indigeste. Quand je dis "avalanche", c'est pas des blagues. Il y en a un nombre effrayant qui ne fait plus rire au bout d'un moment. De plus, le scénario est longtemps sacrifié au profit de ses "blagues" et situations amusantes ce qui n'aide en rien une histoire peu évidente. En effet, au début il n'y a ni histoire d'amour, ni objectif et chaque épisode étant indépendant les uns des autres (les protagonistes mis à part). Ce n'est que vers le 15éme épisode que l'on commence à entrevoir la trame.

Les designers ne se sont pas trop foulés mais un graphique trop soigné n'aurait pas collé avec l'humour donc soyons indulgents. Par contre, je déplore un manque total de musique. L'opening est bébé tout comme l'ending et les thèmes sont fadasses.

Bref un animé en demi-teinte donc une note à demi-bonne, c'est à dire 5/10 (car j'ai quand même beaucoup ris).